On a mis des mots sur nos mal-êtres, problème dans la malette
On est parti vivre au fil du vent, fiers de notre bannière
On est frères de son aveugles sont ceux qui disent qu'on en a pas l'air
Comme Furax j'sais qui sont mes reufs dans les bons planes ou dans la galère
Je sais qui sera là pour qui je me dois de l'être
Pour qui j'me fais un sang d'encre lors de nuits blanches loin de la planète
Pour qui j'donnerais ma vie, ma rime, et si écrire signifie vivre
Alors dans chaque texte j'leur dédierai chaque lettre
On est parti là, où la Lune s'lève et se couche
Où on s'demande si un frère tombe si la dame blanche devient rousse
Où la nuit règne où la weed aide à encaisser les secousses
Quand ça se corse quand on part hors piste loin d'leur biz et d'leur course
Inspiré par l'Odyssée d'une incomprise, j'expire l'envie de m'exprimer comme un besoin de m'accomplir
Envie d'être libre comme un besoin d'air, pire faut que j'extirpe c'qui y'a dans ma boîte crânienne avant qu'ce monde la comprime
On est parti là, où le soleil est caché, où chaque joint devient une arme afin d'faire taire c'maudit mal
On est parti là, où chacun d'nos mots est relâché dans ces opaques nuages de fumée qu'à terme on inhale
Constamment on divague on, attend le miracle en, lâchant des freestyles
Mais à trop voir les joints tourner on fait plus rien d'nos journées comme un gang de flicaille
Et j'garde la dalle comme un macro devant une bande de filles sales
Mais au final j'crois que j'suis pas né par la folie d'ces barges, on est exclus par des tarés faut être poli t'sais quoi
Niquez vos races tas d'enfoirés moi j'brandis mon doigt bien a**ez haut pour qu'vous l'voyiez, qu'vous compreniez pourquoi
Nous on s'est barrés , dans un autre monde, entre nous, pour montrer c'que t'as dans le bide
Y'a pas besoin qu'on t'éventre ou, pour montrer qu't'es dans le coup y'a pas besoin qu'tu te pendes ou
Pour être bien t'as besoin d'une prod et pas d'une pute qui te mange le bout
Et j'pose des mots sur ces mal-êtres, et tu l'vois l'malaise
Y'a qu'le fait d'écrire des textes qui m'allège
J'explose dès que j'ose braver c'manège
L'étoile m'alerte à contre-sens sous les pensées qui martèlent
J'repose des mots sur ces mal-êtres, et tu l'vois l'malaise
Dans les ténèbres mes cauchemars me harcèlent
Ils s'imposent j'implose puis elle s'amène, et m'apaise
Et si la chute est trop grande saches que c'est mes frères qui l'arrêtent
On est parti de rien, putain, parti de loin, on avait tant d'bornes à faire et on a pas pris l'train donc on galère
Rêve de palais face au valais qui déblatère qu'on doit poser l'genou à terre qu'on mérite pas d'vivre bien
Nan j'suis pas c'type sain, THC dans la salive, prêt à tuer pour la famille mais y'a que ça qui m'tient
Et qui m'pousse à pourcha**er mes doutes et tous pa**er dans c'monde faut tout qu'je rase pour pouvoir bâtir l'mien
Ouais j'ai tout fait, tourné pris des sacrés détours, bouffé des claques et des coups pour c'rêve qu'on attendait tous
Entre la pillav et les cours tu t'sens monter dans les tours, mais tu l'sens pas c'coup car l'avenir ne t'a pas mis d'frein
Et quitte à partir, hein, autant marquer l'coup, même si tu vois qu'y'a au loin, qu'on t'a préparé l'trou
Rien n'est décidé leur destin perso j'm'en bats les couilles, j'encaisse les coups et sors les crocs pour quitter ma vie d'chien
Et j'pose des mots sur ces mal-êtres, et tu l'vois l'malaise
Y'a qu'le fait d'écrire des textes qui m'allège
J'explose dès que j'ose braver c'manège
L'étoile m'alerte à contre-sens sous les pensées qui martèlent
J'repose des mots sur ces mal-êtres, et tu l'vois l'malaise
Dans les ténèbres mes cauchemars me harcèlent
Ils s'imposent j'implose puis elle s'amène, et m'apaise
Et si la chute est trop grande saches que c'est mes frères qui l'arrêtent