Certains disent que le rap est abstrait
Que rimer n'est pas balèze
Ne comprennent pas notre sagesse
Quel calvaire ne manquez pas de respect à nos malaises
Ma feuille une falaise je me jette a l'encre pour que mon âme saigne
Fallait que je dise
Mais je suis pas prêt d'oublier comment est un ciel sans grêle
Mes grands frères et soeurs immunisent mon son
Moi je flamberait jusqu'à ce que j'illumine mon ombre
Mes seules poches pleines se trouvent sous mes yeux
Tous mes voeux s'orientent vers les cieux pas sous les coups de feux
Oui je veux voir grandir mon capital sans larcin
Etre admirable ne pas toucher que les miettes de mon gagne-pain
C'est la réussite que mes potes attendent
Je suis au rap ce que la Russie est a la propagande
Faut que j'arrange et change tous mes bobards en victoires
J'y crois faire parler de moi comme Strauss-Kahn
Je rap bien et simplement pour un futur farouche pas de flingues, ma main, une plume et juste une cartouche
T'es au courant de mes rimes même quand je pète un fusible
Je rêve tout le temps de musique ou bien d'un destin sublime
Mon festin ultime sera t-il en compagnie de mes proches ?
Pas facile d'y croire car la haine contamine l'époque
Le monde s'agite et je dors...ouais j'ai peur de l'effort
Dur de tenir le coup quand dehors il pleut des cordes
Mon coeur est mort mais j'écris mieux quand j'ai grise mine
Un style libre, une victime, ma feuille parsemée de milles lignes
Seulement coulant doucement me roulant me pavanant sur le divan
Restant cool en dormant douillant je ne prends pas les devants
Moi je reste en arrière, panorama sur le monde
Pas d'orages mais paranoïa je garde le marteau sur le gong
Tellement usé d'encre que j'ai du éventrer une pieuvre
Créancier d'une heure tardive Sans même deancher d'une
Déjanté je suis seul guidé par les voeux qui m'animent
Quitte a faire pleurer l'oeuil des pyramides
Je rap bien et simplement pour un futur farouche pas de flingues, ma main, une plume et juste une cartouche