[Intro - De plus en plus seul, Patrick Juvet] Il est vraiment de plus en plus seul Même parmi ses amis Il aimerait qu'on lui dise : « Je t'aime » Mais n'y croit qu'à demi Même si ses yeux rient quand il sourit Il est seul dans sa vie Bien sûr, il se dit de temps en temps : « J'étais heureux avant. » Mais il sait bien, s'il veut être franc Qu'il préfère le présent Il n'était pas fait pour être heureux Mais c'est le jeu [Couplet] L.O.A.S ! Menotté par le temps, une montre à chaque poignets Le diagnostique est clair, j'vais crever j'vais pas m'soigner Plus un poil sur l'visage, j'laisse le rivage s'éloigner J'fais tout pour dev'nir riche; f**! f**! les douaniers f**! f**! les douaniers, où sont mes vacances sous les palmiers ? (c'est vrai) Mois de juillet sous la pluie j'm'arrêterai plus jamais de travailler J'ai pas le temps d'bailler, j'attends d'grailler D'baiser le rap game et toutes leurs chattes empaillées Quel choc de se rendre compte que nos meilleurs moments sont derrières nous
Je me sens seul, isolé comme un milliardaire fou Dans son manoir, comme au parloir, en tête à tête avec des idées noires qui font des remous Vêtu de nu et de mots brisés, vraie rupture, brûlure méprisée Mon fils est, privé de paternité, j'essaye en vain d'donner du sens à ses absurdités L'a**a**inat d'un ami impossible d'exprimer Son blase tatoué sur le bras : promesse d'éternité Servitude, sépulture c'est l'plus dur d'exister Comme un vieux iench à la SPA qui va s'faire piquer Laissez moi aboyer ! Brisé comme au foyer, enfermé dans une cage non je n'paierai pas d'loyer Cette piscine de billets, j'me verrais bien m'y noyer (c'est vrai) Future légende mais c'est vous qui voyez Oui c'est vous qui voyez, filez moi ma monnaie Plus d'temps à perdre, j'suis dans la merde j'risque de déconner Ma rage de vivre s'accroche à la mort : seule certitude Mais si on va tous crever combien auront vraiment vécu ?