[Couplet 1 : Hyacinthe]
La fin d'l'été et les jeunes sont tristes, la ville est grise là-bas
Petit flirte sans surprise, lové dans la nuit noire, chaque seconde d'oublie comme une année d'plus
Photos souvenirs, mélancolie, à l'arrêt d'bus
Tu parles de nous comme si ça existait, tu parles d'amour comme si on l'méritait
Les vœux sont vains et les yeux sont clos (les yeux sont clos)
Début et fin parce que les deux sont beaux
Et la capitale brille, quand les mouches grillent sur la lampe
Rejoindre la voie rapide, amour d'été dans la salle d'attente
Et on maquille les souvenirs, à ma belle adolescence
Les flashs des lampadaires, premiers pas sur la rampe
Il pleut contre la vitre, seul avec cette fille, j'me force à jouir pour lui faire plaisir
Le ciel pleure contre la vitre, le ciel pleure contre la vitre
C'est la fin d'l'été, c'est la fin du disque
[Transition : L.O.A.S]
La nuit vient de tomber (hin-in-in-in-in, hin-in)
Sur nos yeux gonflés (hin-in-in-in-in, hin-in)
Et si les autres se trompaient (hin-in-in-in-in, hin-in)
Ma haine s'est estompée (hin-in-in-in-in, hin-in)
[Couplet 2 : L.O.A.S]
Deux pas de danse dans une flaque d'eau, ma go dans ses bottes, jeune, triste et belle
Main dans la main deux ado', radio, cœurs fléchés à l'Opinel
K-Way, peluche, sac à dos, là-haut, cartes postales et somnifères
Immobiles sous la pluie fine, Wi-Fi, réfugiés dans une chambre d'hôtel
Hissés sur la tour des rois, gouttes de pluie sur lunettes noires
Miroir mon beau miroir, heureux que tu l'sois plus que moi
Rêve sépia, verre de Coca, dans la poche quelques dollars, billets d'retour au tocard
Polaroid oublie-moi
Un épais brouillard dans la douche, glisser deux doigts dans sa bouche
Le monde extérieur se dissout, bisous, j'suis saoul quand je la touche
Elle est nue, les cheveux noués, roulée dans une serviette de bain
Viens, on descend le mini-bar, pénards pour oublier demain, hein
Table de chevet, mots brisés, grisé par l'alcool électrisé
Si j'ai l'air un petit peu déprimé j'irai dans cette cité grise et triste
On s'oublie dans l'silence, laisse le temps s'étirer
Sur ce divan sommes-nous vivants ou seulement en train de respirer ?