A l'enfer d'une peau
à feu et à sang
A l'image d'un anneau
Qui perturbe mes sens
Dis seras-tu maîtresse?
Dis seras tu prêtresse?
Au temps où les amours
Ne sont que pa**agers
Au vent ils se recourbent
Et se sentent prisonniers
Dis seras-tu la mienne ?
Ou resteras-tu lointaine ?
Aux dociles animaux
Que nous sommes devenus
Amoureux et idiots
De ces corps dévêtus
De ces courbes imparfaites
Qui ornent vos silhouettes
Aux sages impérissables
Qui finissent vagabond
Aux fidèles bien trop sales
Pour devenir le bon
Où étais-je tout ce temps ?
Suis-je l'un d'eux maintenant ?
On est sales, seuls, et le corps marbré
Le coeur enseveli, sous des espoirs faussés
Par des regards furtifs, sur celles qui nous inondent
Délaissant nos aimées, on mène l'amour à la tombe
On est seuls, sales, et le corps la**é
Le coeur comme ennemi, le désespoir enclenché
Parce qu'on est pensif, et qu'il est bien moins sombre
Que de chercher nouveauté, quand les soucis nous encombrent
Je ne suis pas des votre non, je suis ma propre idée
Je suis comme les autres, persuadé d'exister
Je ne veux pas être un rien, quand le tout est si près
Et puis quand vient le tout, j'suis jamais ra**asié
Il m'en faut toujours plus, bâtard insatisfait
Il nous en faut toujours une, qui surpa**e le pa**é
Mais à quoi ça nous mène, de détruire nos espoirs
Mais quand est-ce qu'on s'réveille, qu'on vive plus dans le noir
Je ne suis rien de plus qu'un homme en rédemption
Qui recherche la lumière dans son exécution
Qui tend la joue deux fois, pour tenter de comprendre
Qui retombe au fracas, de ces coeurs qui se pendent
A notre folie sordide, de nous voir dépérir
A notre envie cupide, de ne faire que séduire
A ces corps innocents, lâchement abandonnés
Qui le coeur inhumé, ne sauront qu'imiter