Ils ont tellement d'dents contre moi qu'j'leur offre un dentier chacun
On dit qu'les vraix négros s'font rare j'te prouve qu'il en reste plus d'un
J'suis à la tête de cette génération qu'vous dites être des branleurs
Mais demande à ma plume si quand faut écrire j'suis pas à l'heure
Caractère d'enculer, cherche à les entuber
J'vais partir en fumée, mais tant qu'j'suis pas monté, je leur ca**erais les pieds
Folie dans moi faut-il qu'j'emploie, les gros, moyens
Pourquoi, serais-tu, l'meilleur, rappeur, car t'es le doyen
Que la lune soit à moi, je vais en faire mon espace personnel
Derrière ce regard noir et froid ressens la douleur africaine
Voilà du son qui va t'faire gratter les murs, faire bouger les plus durs
Reconnaître les plus mûrs, garder mes valeurs sûres
Moi, de l'eau d'source dans ma bouteille
Wu-tang dans mes oreilles, Réveil pendant l'sommeil, Prêt à tuer pour d'l'oseille
Le jour d'la mort c'est la note, car la vie est le prix à payer
Dans c'monde ou il y a la guerre et des mères en train de veiller
Les lumières n'cessent de s'éclairer, mon museau ne cesse de flairer
Mon cerveau a des trucs à gérer, un négro mort l'autre en g.a.v
Y'a celui qui crève d'une balle et celui qui crève parce qu'il est âgé
Il y a les rageurs et les ragés, j'envoie l'orage, et à mon age j'crée
Un nouveau concept, reconstruire mon continent
J'viens pas chanter des contines, paix au frères au hebs qui cantinent
On aimes les salopes quand elle s'dandinent, quand elles portent des strings
Les négros vraix de l'automne au spring
Si l'argent c'était d'l'alcool j'serais bourré h24 masta
J'ai des grosses burnes dans l'jean, des gros pecs sous l'parka
Quand j'suis arrivé au monde j'ai demandé à mère on part quand
L'histoire est simple, ma vie s'résume à un événement marquant
J'peux gagner la course même en marchand
Dans c'bizness j'viens faire des loves toi poto c'est un pa**e temps
La voix scintille le flow est claquant
La femme crie, a des frissons, car le breuchi est dedans