[Couplet 1]
Personne n'est suspect, pourtant les corps sont crispés
De minute en minute le temps s'étire en suspend
Les nerfs lâchent quand le stress est au comble
Le décor est sombre
L'ambiance est en train de sombrer
Le téléphone sonne
Personne ne se précipite
Derrière la ligne : "Vite il faut qu'on sauve mon fils !"
Les larmes parlent et l'âme parle derrière un pâle reflet
Les visages pleurent dans la vallée l'odeur les écœure
Le sang pisse
"C'est quoi ?"
Un maléfice c'est quoi ?
Perdre un gosse comme une pensée s'égare sur un toit
Un ange pa**e, tant de questions s'enta**ent
Tant de pensées laissent place à la folie, l'angoisse
S'prendre la mort en pleine face, voir s'agiter la ma**e, livide
Et le temps qui pa**e quand vous claque le mot "suicide"
Choc, l'auto-homicide, mutile
Le monde est rigide
Les rares moments d'existences aimés paraissent invisibles
Dis-moi, la fois où tu frappais sa mère
Est ce que tu pensais que ton fils n'allait rien faire ?
Y 'a comme un jour où faut payer
Trop souvent oublié
Faut poser un pied sur le sol, un genou et prier
Y'a peu de place, peu de temps, peu de gens
Peu de temps sur la terre pour qu'on vive en enfer ou en guerre
Parmi les pa**ants j'eus cette pensée froide
Une heure sans sourire est insensée comme une journée fade
[Refrain]
Comme une journée fade (x3)
[Couplet 2]
J'sortais des Vallées
Dévalais des marches
Affalés dans l'allée, le cœur affolé
Défilaient, des képis portés par des regards froids
Bras taillés, pied tendu hors d'un linceul
Quoi ?
Y'a eu un meurtre ?
Certains portaient le deuil et l'effroi
Ça paraît cla**ique mais tout ça semblait tragique
Soit c'était un crime ou bien la scène intégrée dans un film
J'voyais le mal du règne animal
Quand les enfants deviennent des hommes
Aujourd'hui, les années se comptent en balles
Ça faisait étrange, j'te dis
Tout comme un ange
La vie partait au ciel dans un boucan
S'manifeste l'envie, d'crier encore plus fort qu'les pets d'mort
Car bêtement, ils meurent pour préserver un vêtement
Peut-être que Mum, sûrement, à raison
Mieux vaut profiter des jours qui font nos saisons
La lumière planait
Le jour venait à sombrer
Menottés les poignées sur lesquels le sang s'est fixé
Le choc agresse quand l'agresseur affaisse
Quand le doigt sur la détente celui-ci décompresse
Geste peu preste
Peu restent insensibles
Peu savent que tout est irréversible
Parmi les pa**ants j'eus cette pensée froide
Une heure sans sourire est insensée comme une journée fade
Comme une journée fade
Une journée fade, une journée fade
[Refrain]
Comme une journée fade (x3)
[Couplet 3]
Cette femme pleurait sur le parvis
S'évadaient des larmes de sa vie
Y'avait plus rien à faire, à part l'écouter sans porter d'avis
Les hommes partent à force de pleurs et d'émotions
De cris et suspicions
De troubles et de scissions
Quand chacun s'éloigne, reste le vide d'un corps en reddition
Véritable tragédie, marque le poids des jalousies
Chaque histoire emporte un prix parce que tout se paye
La même règle s'applique à tous, on le sait
J'ai vu s'effondrer un homme percuté de plein fouet
Fallait lui dire quand le temps venait
Laisser la haine quand elle t'habitait
La vie est telle quelle
Belle sans qu'on s'ken
Sans qu'on s'berne
À croire que tout est dans le terne
Veine déveine
Chiennes, putains de chaînes
Qui nous retiennent telles des inhibitions dans nos rapports
En conclusion, j'eus cette pensée froide
C'était une journée fade
Une journée fade, une journée fade, une journée fade
Comme une journée fade
Une journée fade, une journée fade
[Refrain]
Comme une journée fade (x3)