Ne m' fais pas perdre mon temps
Ce dernier est le joyau le plus précieux que je connaisse
La vie me saigne puis me caresse sans arrêt
Donc je la quitte un peu, chaque jour que Dieu fait réapparaître
La crème de la poésie s'ennuie et fume dans vos escaliers
Toi tu ne sais pas c'qu'on peut faire avec une plume et un cahier
On est trop pressé mais on va durer
Comme ces chansons volées par Elvis Presley
Les mains moites à écrire comme un moine
Je ne lâche pas qu'on m'aime ou qu'on m'aime moins
Et dans ces bâtiments, aucun bâti man
Juste les futurs hommes et femmes qui vont bâtir
Mais qui me dit, que l'un de nous fera son trou
Ma famille musicale est maudite comme les Kennedy
De Bonaparte à Chirac tous te diraient leur chance
Il paraît qu'un parrain meurt
Sans connaître la maison d'arrêt
J'ai demandé à ma plume d'y aller doucement
Mais tous mentent, en douce j' monte
Et eux dévalent la pente
Je n'ai connu aucun putois avouer qu'il pue
Et tous les vers de terre veulent baiser une étoile
Je sais que dans vos légendes
Ont devient les méchants
J'ai des actions dans vos fentes
Empalez vous sur ma troisième jambe
Vous avez peur de qui à temps rouspéter
La France a de gros seins, du lait pour qu'on puisse tous téter
Je viens tuer par amour
Dans le film de vos vies produit par Dieu
Comme la fiction par Paramount
J'ai mis vos villes à fleurs et à sons
Car nos existences sont vident de sens
Comme un vulgaire vaudeville
Poussière de nous, de pauvres enfants
On a provoqué la fin sans en connaître le commencement
On fait semblant de se croire et de s'aimer
Mais c'est le faux qu'on a semé
On ne sait plus quand et comment on se ment
J'aime à croire que demain est le meilleur
Quitte à me faire des frayeurs pour oublier j'aime à boire
Délicates tueuses venez dans mes bras
Les liqueurs me noient
Purgerais ma peine jusqu'à ce que le ciel me broie
Refrain
Comment ne pas torturer sous cet air
J'éternue des textes, ce monde me rend malade
De toutes façons j' finirai sous ces terres
L'hôtel de vos ouies me sert de Kleenex
La nostalgie fut mienne mais à présent elle n'est plus qu'une ex
Ma hache brille, l'huilée par les larmes d'une victime
Moi et mes rimes marquons des points un peu comme la dream team
Venu de l'île où l'on répond « bois sec » à tim tim
Je soliloque car dingue est le bourreau picti
Refrain