J'aimerais dédié ce morceaux
A tous les fréres victimes de morts violentes
Sans aucunes distinctions, tous ceux qui sont partis
Victimes d'une adolescence insolentes
A leurs familles, à leur proches
Qui les pleurent...
Orly, Choisy, Vitry et Marseille
Saint-Denis, Epinay et Sarcelles
Champigny, Gennevilliers et Montfermeil
Lyon,?, Mantes-la-Jolie jusqu'à Rueil
Un jour viendra surement, où j'quitterais cette terre
Mais j'souhaite que les gens s'rappellent de cet air
C'est un appel à la paix
Une opposition à la violence
Un cessez-le-feu pour tous les jeunes
Des ghettos en France
Que les armes soient posées, les esprits reposés
Les pulsions maîtrisées et le diable méprisé
J'crois franchement qu'il est temps
Que l'on hisse le drapeau blanc
Afin que nos trottoirs ne soient jamais plus couleur sang
Pa**e, pa**e-moi donc le mic
Que j'rende hommage aux disparus
A ceux parmi nous qu'ont été victimes de la rue
Ceux qui ont quitté ce bas-monde
A la suite de mort violente
Souvent la conséquence
D'une adolescence insolente
Rage, douleur et larmes, chacun son tour
La violence un boomerang dont est a**uré le retour
Combien sont partis avec l'intention de se ranger
Alors que leurs ennemis, eux, voulaient s'venger
Il faut cesser le feu
Orly, Choisy, Vitry et Marseille
Saint-Denis, Epinay et Sarcelles
Champigny, Gennevilliers et Montfermeil
Lyon,?, Mantes-la-Jolie jusqu'à Rueil
Orly, Choisy, Vitry et Marseille
Saint-Denis, Epinay et Sarcelles
Champigny, Gennevilliers et Montfermeil
Lyon,?, Mantes-la-Jolie jusqu'à Rueil
C'est la rue et ses dangers
J'ai poussé parmi les inconscients
Vécu tant d'situations aux dénouments bouleversants
L'amertume au ghetto j'en ai l'empreinte
Parsemés de craintes sont les chemins
Qu'on y empreinte
S'y multiplient les feintes, plaintes et empreintes
Le respect s'y perd, la morale y est enfreinte
C'est une spirale insouciance.
Une marée d'intolérance
Qui fait que les jeunes vacillent
Dans une tornade de violence
Des vies mouvementées rythmées
Au son des fusillades
Pendant que la police tarde.
Les jeunes se tendent des embuscades
Pas étonnant qu'ils sursautent
Même à la fermeture des portes
Le diable frappe à leurs curs
Et certains lui ouvrent les portes
À force d'arrogance, ils basculent dans l'ignorance
Beaucoup se la sentent d'ôter une vie avec aisance
Constate que l'état s'dégrade,
Peu-à-peu s'enflamment nos banlieues
C'n'est pas ignoré en haut-lieu, messieurs
Il faut cesser le feu!
Refrain:
Parc'que les jeunes du ghetto s'a**a**inent
Ma génération est devenue celle du crime
J'les vois s'entretués pour des histoires enfantines
Il ne veulent plus pardonner
Dans la haine, ils s'obstinent
Il faut cessez l'feu!
Orly, Choisy, Vitry et Ivry
Sartrouville, Goussainville et Grigny
Strasbourg, Montpellier et Poissy
Corbeille, Nanterre,? et Paris
Combien de mères veillent
Jusqu'au retour de leur fils
Apprennent leur décès de la bouche de la police
D'abord exaspérées, les voilà désemparées
Le meurtre de leur gosse
Crois-tu qu'elle s'y soient préparées?
Elles ont allaité, porté neuf mois le défunts
Et en un seul geste
C'est vingt ans d'espoir qui s'défont
C'est le destin,
La mort ne prévient pas mais elle contraint
Universelle, aucun être humain s'en abstient
Trop de rancurs dans nos curs,
Trop de morts dans nos rangs
Doucement, c'est l'inquiétude
Qui dévore nos parents
Les familles paient le prix cher,
Perdent des êtres chers
Les douleurs sont profondes,
Quand l'âme se sépare de la chair
Si j'écris rage, douleur et larmes
C'est qu'j'tire l'alarme quand parle l'arme
C'est qu'j'tire l'alarme quand s'égarent nos âmes
Et que le ch-chayton les réclame