Les ailes brûlées clouées au sol et
La tête vers le ciel, vers la splendeur de l'éternel
Ailleurs
Cherchant l'étoile qui fait tourner la roue
Loin d'ces quadrillages ou même l'air ne peut être libre
Comme l'art
Comme la pureté d'un geste
La profondeur d'une pensée illimitée quand l'opinion est
HS
Sans mâcher mes mots, voir large, est-ce si barge
Est-ce la frontière si fine entre folie et sagesse
Réflexion pesante
Cheminement infini en quête de l'archétype mais mon âme
Est souffrante
Mémoire pa**ée, ils voudraient voir mon espoir ca**é
Où est la berge, où est la perche, maintenant j'en ai
Assez
J'me noie, j'ai perdu ma barque
Quand j'ai vu que celui qui la conduisait n'était autre que
Mon ennemi
Mais comme quand la nuit tombe, l'océan et le ciel ne
Forment qu'un
Oh j'ai pu voir l'espace infini
Ô liberté! Ma chère amie, ta présence est abstraite
Vu que c'est dans ma tête que j'ai appris à te connaître
Ô liberté! Imbibe mon encre et ne quitte plus mes pensées
Bulle d'oxygène dans un monde limité où la vérité
S'cache en nous
Clairvoyance, intuition, mais avons-nous idée de tout c'qui
S'cache en nous, nan
C'est rires contre larmes
L'égo contre l'âme
Et à plus haute échelle, j'dirais l'illuminati contre
L'homme
Epoque cruelle dénuée de sens
Dur de voir clair derrière les mascarades et les buées de
Sang
J'me sens comme perdue au coeur d'une immense machine
Qui n'en a jamais eu et qui nous dénature
Mauvais pressentiment quand je pense au futur
Les yeux ouverts, l'horreur tente de me les crever
Mais le plus dur reste à venir le jour où ça sera trop
Tard
Où la surveillance sera absolue et nos prénoms seront des
Codes barres
Tout va de plus en plus vite car pour eux le temps c'est de
L'argent
Alors on oublie de vivre, c'est navrant
En nous se crée un vide, que rien ne comblera
Car l'ombre s'est emparé de notre monde
Mais on ne croit que c'qu'on voit ou c'qu'on veut bien nous
Laisser voir
Donc ouais on est aveugles
Ça m'fait mal au coeur, mais regarde, même nos âmes
Buggent
Au fond d'nous, ces tourments
Car dehors c'est tournant
Soumis à notre sort, on oublie qu'la vie est mouvement
Que la force issue d'un idéal ou d'une volonté
Transcende tous les schémas établis
Qu'les barrières sont dans nos crânes
Qu'on est seuls à pouvoir les virer, s'libérer
En laissant notre coeur s'émouvoir
Trop portés sur l'extérieur
Et à force de vouloir être comme tout le monde
Peu sont quelqu'un en fin d'compte
On d'vient c'qu'on nous montre
Au lieu d'être c'qu'on est
Pourtant c'mode de vie fait mal mais on s'laisse cogner
On subit un monde qui nous dépa**e
Et qui nous replie sur nous-mêmes en nous laissant des
Traces
Alors j'ferme les yeux pour ressentir la lueur
Pouvoir faire le vide en moi afin d'être réceptive au
Bonheur
Car changer le monde commence par se changer soi-même
Changer le monde commence par se changer soi-même
Changer le monde commence par se changer soi-même
Car changer le monde commence par se changer soi-même
Changer le monde commence par se changer soi-même
Changer le monde commence par se changer soi-même