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Quand reverrai-je mon pays, l'horizon pur de ton visage?
Quand m'a**iérai-je à nouveau à la table de ton sein sombre
Et c'est, dans la pénombre, le nid de doux propos
Je verrai d'autres cieux, et d'autres yeux
Je boirai à la source d'autres bouches plus fraîches que citron
Je dormirai sous le toit d'autres chevelures, à l'abri des orages
Mais chaque année, quand le rhum du printemps fait flamber la mémoire
Je regretterai le pays natal et la pluie de tes yeux sur la soif des savanes