Veux tu savoir c'qui s'cache derrière les yeux du monde Derrière les astres de lumière , derrière les vœux d'une ombre Sait-tu que dans nos yeux se ternissent des galaxies Que dans les cieux de nos vies s'éternisent des cataclysmes Vois tu que cette époque s'en va et que nos tombes approchent Que le silence s'éloigne quand je témoigne avec le ton d'un proche Vois tu ce que l'on n'peut concevoir Quand ce monde est aveugle et qu'j'laisse mes torts avoir raison de moi Et j'n'ai plus sommeil quand je vie cette illusion Car les bras d'Morphée ne m'berce plus je n'rêve plus Que puis je faire de plus ? Je reste sur mes belles plumes Mais est-ce sûr? j'me r'trouve dans ce sang et pa**ion que nous diffusions J'pourrais faire pa**er mes espoirs pour des blasphèmes Et mes blasphèmes pour des bêtes féroces Incandescent autodafé dont je cherche encore la flamme parfaite Mes écrits brûlent en moi, laissent des cratères et des météores Si peu on fait l'effort, d'comprendre c'qui sort de mon crâne Mes démons s'arment de patience, ici c'est l'fond qui fait les formes La thèse est forte , j'laisse les bémols exister si l'diez est mort Dans c'monde délétère on est peu à s'désaltérer Et j'me sent altéré quand mes egos s'alternent pour soulever ces altères J'préfère aider mes frères, j'laisse les légendes aux récits La musique c'est ma poésie, j'ai trop aimé ses airs Quand la vie s'éteint c'est une douleur lancinante Ici le gris déteint, loin des couleurs enivrantes Le fait est que l'on naît tous en criants Mais certains sont déjà condamner à crever en silence X2
Malgré cette la**itude, face à cette guerre d'habitude J'l'ai poursuivie de manière a**idue J'connais mes démons avec exactitude J'ai la cigüe; j'les effraient comme si j'avais Excalibur L'obscurité, lequel des hommes n'en connaît pas la lueur ? On espère ce qui nous est interdit comme Paul Eluard L'hésitation en entremet; c'est jamais autrement J'ferais en sorte qu'on s'entre-aime moi et mon autre moi J'l'ai senti m'envahir, devenu gris anthracite J'ai plongé dans l'gouffre pour créer cette mise en abyme Le mal-être en guise d'empathie, dans ma pire tentative J'ai compris qu'il est indomptable en pratique et qu'il tente à vie Pris dans l'abysse, un vrai cauchemar, une froideur maussade J'repère mieux la lumière dans la noirceur totale J'reste pieu, recouds les paupières du mauvais œil et laisse le Souffle de la bête raviver ma flamme intérieure J'dévie pas du droit chemin l'enfer m'attend au tournant Plus difficile qu'ouvrir les yeux quand j'éternue J'étais pur quand j'étais materné Y'a plus qu'le purgatoire, j'ai terni J'suis l'épicentre entre Jekyll et Hyde Manichéen ? Dis moi, pourquoi la bête est bicéphale ? J'suis pas sûr de vouloir d'mon destin, derrière moi l'ombre est loin J'découvre que ses visages sont les miens Quand la vie s'éteint c'est une douleur lancinante Ici le gris déteint, loin des couleurs enivrantes Le fait est que l'on naît tous en criants Mais certains sont déjà condamner à crever en silence X2 Ici on naît tous en criants ! J'veux pas crever en silence ! Si on naît tous en criants J'veux pas crever en silence !