J'suis pas née de la dernière pluie, mais du premier orage J'vois tout avant les autres comme si j'étais dans une arrière vie De toute manière j'suis, seul au sein d'mon entourage, j'fuis La mémoire dans le noir et blanc de ma matière grise Ya plus d'barrière dans mes écrits c'est la tempête J'encaisse les coups et j'attend pas qu'on m'encourage Avant la trentaine, j'tente d'être à ma manière Quelqu'un qui t’entraîne, pense être sans stresse, dans un élan d'courage J'préfère être un démon honnête qu'être un ange élitiste J'ai peser pour et contre mon cœur balance vers un manque d'équilibre Oui j'veux tenter d'chanter, d'être entier, tenter d'entrer Dans des chantiers artistiques sans déchanter ni vanter l'danger J'veux pas voter pour tout ces cons, ni croire à tout ces contes Est ce que j's'rais là le jour où tout s’effondre? On tousse et s'fond dans la ma**e à la surface On plonge, on doute des autres, on perd contact puis on pense déjà avoir touché l'fond Ce monde est artificiel, c'est étrange j'persevere J'suis armé d'patience, donc j'me defend d’être pressé Un jour j'me déteste, un jour j'm'aime j'en suis quasi fier J'me plains comme un môme sans père dont on a cramé l'absence Et dans tout ça j'culpabilise, j'pense qu'a ma pomme comme Eve Bercé trop prés d'la lune, j'serais jamais un homme solaire En somme j'opère, mais je n'ai pas l'remède Même si on s'interroge c'est en question qu'on ne sait pas s'remettre
J'ajuste mes aveux, est ce ma peine qui s'endors? C'est pas l'homme qui sent la merde, non, c'est la merde qui sent l'homme Parfois jaloux j'force , sur c'malaise misanthrope J'suis un homme donc j'ai une sale haine contre mon amour propre Soucieux d'trouver les bons partis c'est dur Certains battissent des murs pour mieux couper les ponts Plus de romantisme , c'est devenu bien trop rare dans l'fond Si l'enfer c'est les autres il n'est pas pavé d'bonnes Intentions Gamin j'ai bouffé des clous comme Orson Rien a foutre d'vos histoire d'crucifixion Toujours les oreilles bouchées même quand l'heure sonne La mort est une histoire véritable que j'ai cru si fictive Accompagné de mes démons je meurs seul La vie me harcèle et mon art saigne dans mon estime J'veux la gloire de mon père comme un certains Marcel Rebâtir l'chateau de ma mère dont il n'reste que le vestige J'ai sondé ma mémoire et ses mystères Je lui demande si j'ai été minable D'avoir fermé les yeux étais-ce si grave? J'revois ces mots gravés sur ton épitaphe Mes sentiments ont changés d'hémisphère Et dans mes rêves je revois ton visage L'espoir est mort sur ce lit d'hôpital Je vois tes mots gravés sur mon épitaphe Sur ton épitaphe Sur ton épitaphe Hé hey... hé hey ... SUR TON EPITAPHE SUR TON EPITAPHE SUR TON EPITAPHE SUR TON EPITAPHE SUR MON EPITAPHE SUR MON EPITAPHE SUR MON EPITAPHE ! Sur mon épitaphe...