Dans cette grande salle vide, le silence règne Pas un bruit pas une âme qui vive (Pas une âme qui vive) Les murs n'ont pas d'oreilles, ils n'entendent pas Les cris, les douleurs, le manque de bras (Le manque de bras) Des visages éclairés par une mince flamme Rient à la santé d'une fausse vérité (D'une fausse vérité) Le néant a rempli toute la pièce D'un doux parfum à l'odeur de mort (A l'odeur de mort) Les pieds dans le vide et le vent Qui souffle sur le visage de cette douce enfant La vie qui défile et l'irréparable envie de sauter dans le faire sans faire un seul bruit (Sans faire un seul bruit) Tant que tu veux bats des ailes Tu peux te jeter en regardant le ciel Même avec tout l'effort du monde tu vois Tu sais bien que personne ne s'envolera (Personne ne s'envolera) Dans ce grand corps vide, il n'y a plus rien Plus d'émotions, plus de sentiments (Plus de sentiments) Sur son visage inerte les masques s'empilent Les ombres autour de lui restent indicibles (Restent indicibles)
Et quand de toute de son âme il s'écroulera Il n'y aura personne à ce moment là (à ce moment là) Et quand de tout son corps il se videra Une vague de regret s'abattra (De regret s'abattra) Les pieds dans le vide et le vent Qui souffle sur le visage de cette douce enfant La vie qui défile et l'irréparable envie de sauter dans le faire sans faire un seul bruit (Sans faire un seul bruit) Tant que tu veux bats des ailes Tu peux te jeter en regardant le ciel Même avec tout l'effort du monde tu vois Tu sais bien que personne ne s'envolera (Personne ne s'envolera) Tu prends une bouffée d'air tu franchis le pas Tu déploies tes ailes ne regarde pas en bas (Mais tu vas te rappeller) Le vent s'enfonce dans tes plumes écarquillées Tu caresses les nuages de tes mains crisquées (Que tu ne peux pas voler) La gueule sur le sol, les corbeaux te dévorant Il n'y a plus l'ombre d'un doute, tu t'es laissé tomber Comment pouvais-tu penser qu'en t'envolant Tu réussirais à faire tout oublier?