(Jeanne Cherhal/Maxime Nouchy)
Je partirai un soir, quand tu m'aimeras encore
Je partirai d'ici pour raviver le feu
Pour tracer, de mémoire, les contours de ton corps
Je partirai aussi pour le plaisir du jeu
Te manquer, te manquer, je voudrais te manquer
Je garderai pour toi le plus doux des silences
Je resterai des jours intraçable et muet
Je ferai de ma voix l'écho de mon absence
Et de tout cet amour, un sentiment parfait
Te manquer, te manquer, je voudrais te manquer
J'inventerai, loin de toi, un exil volontaire
Brisant ma solitude avec des choses de rien
Quelques verres ou le bois d'un arbre centenaire
Que la chaleur du Sud aura mis sous mes mains
Te manquer, te manquer, je voudrais te manquer
Je serai l'étranger pa**ant sous ta fenêtre
Je serai l'inconnu au détour d'un sentier
Je serai le danger que tu courras peut-être
Je serai devenu ton désir tout entier
Te manquer, te manquer, je voudrais te manquer
Alors, je rentrerai lorsque je serai sûr
De t'avoir tant manqué que tu n'en pourras plus
Tu m'ouvriras les bras et en moi, je te jure
Que tu retrouveras tout ce qui t'avait plu
Je redirai les mots qui te faisaient sourire
Je te regarderai comme pour la première fois
Je danserai de nouveau dans l'éclat de ton rire
Je redeviendrai un mystère, quelquefois
Te manquer, te manquer, je voudrais te manquer
Te manquer, te manquer, je voudrais te manquer