A toujours M'interroger sur ton amour A t'espionner pour mettre à jour Le secret de tes chambres-fortes J'ai fini par faire Qu'il soit moins respirable l'air Et qu'elle soit trouble l'eau claire Baignant les choses qui nous portent J'ai beau raisonner Tenter de me dépa**ionner Et trouver disproportionnés Tous ces indices qui t'escortent Je fais surveillance Entre la honte et la défiance Guettant tes moindres défaillances Ecoutant ce que l'on colporte Ce que le vent lui-mème emporte Qu'a-t-il de plus nouveau que moi Ce tout nouveau film que tu vois? Qu'a de plus inédit que nous L'écharpe neuve que tu noues Dis-le moi Tu sais que je peux tout entendre Avoue-moi Ce que je ne veux pas surprendre Parle-moi Je te promets de tout comprendre Réponds-moi Surtout ne te retourne pas Je suis si grotesque n'est-ce pas Sur tes pas? Tes raisons Trop prévisible trahison
Sont de celles que nous taisons Qu'en s'aimant vraiment on supporte J'aurai dû prévoir Qu'après qu'elles aient su t'émouvoir Elles perdraient un jour leur pouvoir Les cicatrices que je porte Que certain sanglot Ne supporte que le solo Et qu'il faut être bien salaud Pour oser demander main-forte Alors tu peux bien Te plonger dans ton quotidien En me traitant de comédien Tu peux me sourire, que m'importe Je sais que nos amours sont mortes Tout çà n'est pas nouveau pour moi Je l'ai lu tant et tant de fois Cette histoire n'est même pas à nous Ces coeurs, ces mains qui se dénouent C'est, crois-moi Minable et sans aucun méandre Des émois Comme les gares en ont à revendre Où larmoie Géraldy et son goût de cendre "Toi et moi" Mais j'aurai peur si j'étais toi De ce type qui s'apitoie Et qui embra**e tes genoux En répétant bêtement nous Nous Nous Nous