Sous l'oeil d'un pélican schizophrène qui a fait cadeau au premier de l'an
D'un merlan à sa chienne, Jack s'entraîne à l'harmonica,
Au cas où les cétacés, les baleines, les cachalots et les dauphins
Auraient besoin d'une p'tite rengain', Cap'tain Jack s'entraîne au banjo.
Cet air de pas y toucher, cette fredaine, pour les indigènes et les alcoolos
Le ramène trente ans plus tôt quand Madeleine cirait son banjo.
Elle a tenu dans sa vie bien des rôles, bravé la tôle, frôlé la mort,
Vendu sa beauté, son corps, à des porcs triés sur le tas.
C'est pour ça qu'elle envoie, quand elle danse, comme un la**o autour du soleil,
Un rappel de l'enfance qui la rend de plus en plus belle.
En deux mots, le courage de vivre au large des écriteaux,
Sans héros, sans message, que celui de Jack au banjo.
Juste une envie de rire comme un cerf-volant dans le ciel,
Un appel de la vie qui la rend de plus en plus belle.