Mère des gens sans inquiétude Mère de ceux que l'on dit forts Mère des saintes habitudes Princesse des gens sans remords Salut à toi, dame Bêtise Toi dont le règne est méconnu Salut à toi, Dame Bêtise Mais dis-le moi, comment fais-tu Pour avoir tant d'amants Et tant de fiancés Tant de représentants Et tant de prisonniers Pour tisser de tes mains Tant de malentendus Et faire croire aux crétins Que nous sommes vaincus Pour fleurir notre vie De ba**es révérences De mesquines envies De noble intolérance De mesquines envies De noble intolérance De mesquines envies De noble intolérance Mère de nos femmes fatales
Mère des mariages de raison Mère des filles à succursales Princesse pâle du vison Salut à toi, Dame Bêtise Toi dont le règne est méconnu Salut à toi, Dame Bêtise Mais dis moi, comment fais-tu Pour que point l'on ne voie Le sourire entendu Qui fera de vous et moi De très nobles cocus Pour nous faire oublier Que les putains, les vraies Sont celles qui font payer Pas avant, mais après Pour qu'il puisse m'arriver De croiser certains soirs Ton regard familier Au fond de mon miroir Ton regard familier Au fond de mon miroir Ton regard familier Au fond de mon miroir.