De corps en corps, l'coeur atrophié, mon attitude rentre dans la ma**e
Le décors ne cesse de changer, et j'suis toujours à la rama**e
L'ivresse les pupilles dilatées, et on s'retrouve dans ce matelas
Emmêlés nos corps débauchés, suent la vie qu'on voulait avoir
Tout ça m'dépa**e parce-qu'à vrai dire, j'ai pas l'courage de te changer
Et vu mon âge, un autre le fera, le temps d'vieillir, j'ose m'échapper
D'une vie linéaire qui t'a**ure, qu'hier était meilleure que demain
Parce-qu'à vouloir trop supposer, tu attends longtemps l'acte vain
J'décide de changer d'horizon, de perturber les évidences
Pour attraper les ultrasons, les faire vibrer par importance
Bousculer notre raison de vivre pour vérifier si c'est la bonne
Les sentiments qui font souffrir sur l'coups font mal, mais nous débloquent
J'n'écoutes plus ma raison, car trop réfléchir m'empoisonne
Les sentiments n'sont pas les bons, sers-moi un verre que j'me dérobe
Que je décolle vers des cieux ou j'épaule la sagesse d'un môme
Dont les paillettes atmosphériques, enterre sa plume mercurochrome
R : la bougie a fondue, et tu comprendras plus tard
Que la vie n'est pas ce qu'ont cru, les adultes qui fondaient l'histoire
Moi j'aime la vie, et j'aime l'amour, non j'ai pas honte de vous le dire
Celle qui me prendra à son cou, fera partie d'la suite logique (X2)
Des visages qui défilent, des paysages humanoïdes
Des ressemblances au cœur avide, comme si le temps voulait redire
Que le changement dépend de sois, des choses que l'on veut percevoir
Alors j'me dis que c'n'est qu'une crise, un jour tu resteras près d'moi
Le temps pa**e vite, mais je fais du surplace
Un peu comme ses limites qu'on croit dépa**er mais qui restent en place
Au fond est-ce-que l'homme est capable, de changer son histoire
De prendre conscience de ses failles, pour n'pas renouveler son cauchemar ?
L'insomnie novatrice a quelques douleurs pa**agères
Assombrie par l'idée du vice qu'à point d'heure l'espoir nous éclaire
Attendrie par la peine, j'ai conscience de ma nostalgie
Sommes-nous attachés à des chaînes sans pouvoir penser devenir libre?
Et si le cri ne sortait pas, bloqué dans l'ombre du trépas
Est-ce-qu'une seule mort nous suffira pour revivre une seconde fois?
Est-ce la chance qui nous délivre, ou sainte réflexion du pa**é?
À force de te lire dans les livres, j'ai tendance à m'en effacer
R : la bougie a fondue, et tu comprendras plus tard
Que la vie n'est pas ce qu'ont cru, les adultes qui fondaient l'histoire
Moi j'aime la vie, et j'aime l'amour, non j'ai pas honte de vous le dire
Celle qui me prendra à son cou, fera partie d'la suite logique (X2)