Qu'est ce que j'en ai à foutre de leur campagne électorale Gauche, droite, pourries sont les branches de l'arbre J' con state, que les fruits du pouvoir sont sales Leurs cons d' states, sont des prétextes pour nous abattre Ils voudraient qu'on s' tape, entrE nous comme des gladiateurs Pour nous la mettre bien profond, pendant qu'on regarde ailleurs Ils ont peur qu'on se révolte, donc nous donnent de faux espoirs Nous endorment avec le sport, la méthode de Jules César Ils nous promettent la lune, mais omettent, de préciser Qu'il n'y aura de place, que pour leur cul dans la fusée Des milliards tej dans l'espace, moi ça m'aurait amusé Si j' vivais sur un nuage inconscient de c' qui s' pa**e ici En bas d' la pyramide, là où le bipède est stressé Lutte comme il peut pour survivre jusqu'au jour de son décès La policlique le sait, mais son seul souhait c'est de grandir Elle nous laiss'rait nous sacrifier comme ceux qui suivaient Gandhi C'est pas l' pays de Candy, c'est l' royaume de la galère On voyage pas à bord du grand condor mais en t.e.r Dis leur, que le pétrole est dev'nu trop cher Ils savent pas ne payent pas, l' kérosène en cla**e affaire Ils taxent taxent taxent taxent taxent et veulent qu'on la ferme Tu craques craques craques craques craques, cash ils t'enferment J' te parle de ceux qui gouvernent, avec des gants de velours En cachant bien leurs mains d' fer, et leurs délires d' mégalo ça leur est bien égal aux, serviteurs du mal Tant qu'on leur procure une arme et qu'on leur donne le droit de tuer La police a**a**ine couverte par cette politique axée Sur la répression des pauvres, quand le riche est relaxé Trop d' pression sur nos épaules fait qu'on marche comme quasimodo Toujours les mêmes vieilles histoires on finit par s' croire gigolo
J' vois pas c' qui est rigolo, pourquoi certains s' régalent frêre? Pendant que d'autrES se contentent de pain sec et d'eau calcaire Mon rap est contestataire pèse plus lourd qu'un bulletin dans l'urne Je vote pour la révolution la guillotine pour ca**es burnes Le pouvoir par le peuple pour le peuple et que ça dure Pas une de ces dictatures, cachée derrière une bannière Détruisons la barrière, qui vise à nous diviser Et construisons un futur, sans dirigeants attitrés Chaque loi, chaque peine, que le citoyen décide Virons cette bande de porcs, les députés et les ministres Toute cette policlique, qui nous observe d'un air hautain Considère les prolétaires et les chômeurs comme du crottin Alors ne soit pas fier si un d ces 4 tu causes au grattin à l'ancien, ou au nouveau chef d'état que tu soutiens Tous ces sourires hypocrites et ces discours ça me saoule bien Autant que les propos racistes que j'écoute dans ma province On vit dans l' faux, arrête de m'app'ler cousin Toi qui m' tourne le dos, dès qu' j'ai besoin d'un coup d' main Tant qu'à jouer du pipeau, ag'nouille toi d'vant mon gourdin Tu serviras à quek chose, en me vidant les couilles gars ça me chang'ra des vilaines, et de toutes ces femmes couguar C'est pas clair dans ma tête, peut-être parc'que j' me couche tard J'enchaine des textes sans refrains, et des mixtapes sans code barre La policlique ne s'enrichira pas avec ma prose, toutes ces barres Qui remplissent mes étagères, mais pas mon estomac Laisse tomber j' reste en bas j' préfère le costla que le costard Je préfère être anonyme, que de rentrer dans l'histoire En soum soum, me dirigeant avec un sonar En esquivant les connards, qui n'annoncent pas la couleur Ne racontent que des sornettes et se faufilent comme des couleuvres