[Couplet 1 - Shurik'n]
Ils disent que tout s'achète
Y'a que la paix qu'on paye
Cher en est le prix
Aux quatre coins de ce monde elle réclame son tribut chaque nuit
Guettant le sursis on y croit
Un jour proie, un jour prédateur sans loi
Pa**ant les nôtres au pilori
Aux dieux laissant les cieux sans voix
Nos âmes en croix, les statuts changent
On plie devant pouvoir et pétrole
Ça pousse comme des ronces
Mais c'est des miradors, sempiternel décor
Sur les chemins de l'école
Nos enfants volent avec cette mort aux abois
Cette quête du monopole
Qui regardent crever les faibles sans choix
Dès le moindre accroc rougissant
On envoie le plomb comme des cons
Comme si des frangins, ça peut pas grandir dans la même maison
Puis on pleure tous en cœur, genou à terre
Baignant dans le chagrin, priant pour ceux d'en haut
Putain ! on pouvait pas rester humain
Dédié à la mémoire des uns, à la connerie de tous
Les plaques commémoratives se dressent
Mais le fratricide domine la course
On comprend toujours pas
Pourtant faudrait que ça vienne avant l'ultime constat
L'humanité se meurt, vaincue de l'intérieur, comme Hector à Troie
[Refrain] x2
Y'a rien qu'a changé
Dans nos petits mondes et amen
L'ignorance d'l'homme fait toujours autant de dégâts et l'âme saigne
Chacun des peuples protège sa matrice
Et personne veut en sortir
Combien de temps encore l'être continuera à souffrir
[Couplet 2 - Akhenaton]
Froid comme une soirée d'hiver
Où en sommes-nous
A épier les colonnes des faits divers
Défendre aux 22 les frontières de nos petits univers
Les bleus manient le ton fade fous comme les dés les pauvres parties qu'on joue
A l'intérieur y'a que l'amertume qu'on récupère
C'est Verdun en première ligne ils veulent qu'on crie que c'est super
Chacun rédige ses vers c'est l'autre barrière à peu de variantes dans le choix de carrière
Ça n'étonne personne nos vies font machine arrière
Quand les âmes parlent
C'est l'eau au moulin de la c**ardière
Un égal six
J'te dis comme l'image infléchi l'opinion de la main indécise rémunère
N'importe quel clown pour trahir ses frères
Tu verras que pour le faire
Des sommes colossales d'argent ne seront pas nécessaires
Ils sont allés jusqu'à prendre Dinah en otage
Accusant le peuple de fautes
Shootant nos propres sur les autres
Annonçant le prochain orage soi-disant de leur grotte
Marquant d'un bain d'sang l'époque
Quelque soit la cause, leurs sandales ressemblent à des bottes
A vrai dire, de leurs gueules y'en a a**ez
Offre nous un paysage fatal
Nos yeux s'emplissent de suie là c'est la panacée
Menacés comme un tigre au Bengale
La bonté cadena**ée au pain cral
Car nos âmes se perdent solidement harnachés au linge sale
[Refrain] x3
Y'a rien qu'a changé
Dans nos petits mondes et amen
L'ignorance d'l'homme fait toujours autant de dégâts et l'âme saigne
Chacun des peuples protège sa matrice
Et personne veut en sortir
Combien de temps encore l'être continuera à souffrir