(Laurent Lescarret/Yaël Naïm)
Y'a des hommes en blanc autour de moi
Tous les jours ils déambulent et font les cent pas
Oh, je les entends parler tout bas
Mais je te jure, faut pas croire tout ce qu'ils disent sur moi
Je me fous bien de leurs colombes, des morales et des lois
J'attends que le verdict tombe, enroulée dans mes draps
Dis-moi seulement quand tu viendras dans ces nuits de camisoles
Aux hommes en blanc, arrache-moi avant qu'ils me rendent folle
Tout le monde fait comme si je n'étais pas là
Qu'est-ce que ça peut bien faire que je parle aux miroirs?
Les dimanches se suivent et se ressemblent
On court après des cris et des portes qui tremblent
Ici rien n'est comme dans la vie, les jardins sont rêvés
Même les fleurs nous ont appris, à ne pas les toucher
Dis-moi seulement quand tu viendras dans ces nuits de camisoles
Aux hommes en blanc, arrache-moi avant qu'ils me rendent folle
Je lis des lettres à haute voix que tu n'envoies jamais
J'ai écris ton prénom mille fois sur les vitres embuées
Et que mon âme aille dans les flammes si je ne suis que démence
Sois dans mon cœur, je n'ai pas peur de payer mon innocence
Tous les étés sont meurtriers, ils ont des parfums d'éthers
D'éternité, de jours fériés, si tu entends mes prières
Dis-moi seulement quand tu viendras dans ces nuits de camisoles
Aux hommes en blanc, arrache-moi avant qu'ils me rendent folle
Dis-moi seulement quand tu viendras dans ces nuits de camisoles
Aux hommes en blanc, arrache-moi avant qu'ils me rendent folle