[Couplet 1] On aime danser avec la mort, on est égoïste Fantasmes et prises de drogues, cerveaux émotifs Mes pensées fusent et me détruisent, rien n'est méthodique Mes putains de cellules grises c'est ma prison, et disons Que j'ai ma posture de p'tit con, réel gars du tiekson Même si je reste un fantôme pour les pirates de Max Do' J'ai pleins de désillusions, j'écris ma rage, je tourne les pages Pense aux potes paros, aux mecs derrière les barreaux Deux-trois rimes sous la veste, un flash dans la North Face C'est pas du gospel mais pour les gosses perdus qui prennent des grosses peines Pa**e dans les halls où j'ai traîné la nuit Tu verras la violence, la souffrance, l'alcool à outrance Pour me calmer, j'marche dans Paris, j'repense au Noctilien Bourré avec mes potes ou quand c'patron m'prenait pour son p'tit chien Malgré ça je trouvais qu'on vivait bien, qu'on avait moins de problèmes Tu parles, certains marchent un pic à glace collé aux abdomens Depuis tout jeune ça pue la haine, aujourd'hui je kiffe le tieks À l'époque je rêvais d'me faire la belle, les dents déjà ca**ées Mes potes dépannaient déja d'la C' à des bourgeois mal coiffés On misait tous sur l'apparence : baskets blanches, polo Lacoste bien repa**é Le Diable nous a pris par les hanches, j'allais au lycée à Gare de l'Est Feuilles blanches et bics noirs dans la veste Le soir avec Say, Vesti, Selane et Askaan dans la caisse [Refrain] J'rappais des heures le désamour et l'espoir J'me devais d'croire qu'un jour ça marcherait Des gars au shtar et des projets qui battent de l'aile On rêvait tous de s'envoler, à en perdre le sommeil J'me rappelle J'rappais des heures le désamour et l'espoir J'me devais d'croire qu'un jour ça marcherait Des gars au shtar et des projets qui battent de l'aile On rêvait tous de s'envoler, à en perdre le sommeil [Couplet 2] Virées nocturnes, open mics, toujours opé, on péra Dans les bars et dans les caves Pour des shlags, que des keufs on qué-bra Criminel comme Dadinho, moi j'avais pas d'idole J'voulais être un héros et pas gérer un taxi-phone J'étais avec Gomgom et Reda, Aulnay-sous-bois la maison Mes potes : des p'tits you-vois sans doute en manque d'affection Tout va bien car on est pas tous morts Mais demande à N'Kruma, cla**ique, même avec des études Pour s'en sortir chez nous c'est le rap ou l'sport On boit de l'alcool, on flirte avec les comas Mes potes comptent plus pa**er les heures à Me-Da
J'allume un cierge pour le grand frère à Thomas La vie nous a traumat', la nuit on dort mal Heureusement y'a l'amour, comme toujours, il m'pa**e la pommade Et j'suis prêt pour le décollage, pour m'envoler à Athènes Hé connard ! J'rappe pour les miens, isolé dans mon label On n'fais qu'goûter la vie, presque tout est magique Tes enfoirés sont stones, les miens sous poudres et acides Et tu peux juger tant qu'tu veux, rien à foutre de tes principes Ou qu'tu te prenne pour Dieu, c'est comme ça C'est comme ça et je peux rien n'y faire J'ai constaté mon impuissance la nuit dernière Chacun teste ses limites, ma jeunesse s'élimine Illuminés par l'idée de rouler tard ce soir on fait les fils On pa**e la soirée sur Deauville puis on s'endort sur le sable J'écris deux-trois phases, jamais de temps morts pour le rap [Refrain] J'rappais des heures le désamour et l'espoir J'me devais d'croire qu'un jour ça marcherait Des gars au shtar et des projets qui battent de l'aile On rêvait tous de s'envoler, à en perdre le sommeil J'me rappelle J'rappais des heures le désamour et l'espoir J'me devais d'croire qu'un jour ça marcherait Des gars au shtar et des projets qui battent de l'aile On rêvait tous de s'envoler, à en perdre le sommeil [Couplet 3] Si y'a un moment à bannir c'est quand je dessoûle sous la douche Quand les problèmes réapparaissent tout à coup Ça y est je le sais, ouais je suis reparti pour un tour J'ouvre les yeux mais j'vois pas c'putain d'monde qui s'ouvre à nous Je pense au mal qu'on a du faire à nos mères Quand on a lâché les cours Déceptions et larmes comme après l'adultère À 23 ans, je cherche toujours ma place sur terre Ra**ure-toi, on est pas seul à être ambitieux et grave dus-per C'est le fuego dans ma tête, dans mon monde, suicide et voisins Des hommes nus dans les vitrines de la fin J'rêve d'être autre, l'autre qui tend la main Ou redevenir un de ces milliers d'gamins Qui voient dans le ciel que des nuages et des avions Ça fait longtemps qu'le mien est rempli de points d'interrogations Ça fait aussi longtemps qu'mes déprimes se sont calmées J'respire fort, j'crache la fumée dans le froid De la paix intérieur, voici le calumet Abusé, je pense aux miens, j'me dois de leur rentre la pareille Surtout quand ces enfoirés font tirer sur des fusées Ariane Je sais que ça peut rendre fou tout comme l'argent des fours J'essaye d'être magique pour sauver les enfants de nos tours