Te souviens-tu, ô ma folle maîtresse
D'un soir d'amour de printemps parfumé
Où me pa**ant ta langue entre mes fesses
Tu me faisais des pattes d'araignée?
Dans les transports d'une ivresse complète
Tu me disais "Si tu veux, cher amant
Je vais te faire une belle minette"
Plaisir divin dont j'étais ignorant
Prenant ma verge entre tes mains fluettes
Tu lui donnais de jolis noms d'oiseaux
Sur mon ventre tu reposais ta tête
Tes noirs cheveux me chatouillaient la peau
Ah, je sentais courir ta langue agile
De mon méat jusqu'au périnée
Pour terminer, en ouvrière habile
Entre tes dents tu me pris tout entier
Un long frisson parcourut tout mon être
Un spasme exquis m'agita tout entier
Et je sentis le long de mon urètre
Tout mon amour à longs flots s'écouler
Quand je sortis de l'extase amoureuse
Je vis alors que tu sortais du lit
Tu t'écriais de ta voix si joyeuse
"Ah, mon chéri, comme tu m'en as mis!"
Je pense encore à ta folle caresse
Mais tu n'es plus, ingrate, à mon côté
Un autre, hélas, éprouvant ta tendresse
Goûte à son tour le bonheur regretté
Parfois aussi dans mes nuits d'insomnie
Ton souvenir vient soudain me hanter
Ma main s'essaie à remplacer ma mie
Je vide ma coupe à ta santé