La galopine
À pleine main
Branle la pine
Au beau gamin.
L'heureux potache
Décalotté
Jouit et crache
De tout côté.
L'enfant rieuse
À voir ce lait
Et curieuse
De ce qu'il est,
Hume une goutte
Au bord du pis,
Puis dame! en route,
Ma foi, tant pis!
Pourlèche et baise
Le joli bout,
Plus ne biaise
Pompe le tout!
Petit vicomte
De je-ne-sais,
Point ne raconte
Trop ce succès
Encore un coup!
La galopine
À pleine main
Branle la pine
Au beau gamin.
L'heureux potache
Décalotté
Jouit et crache
De tout côté.
L'enfant rieuse
À voir ce lait
Et curieuse
De ce qu'il est,
Hume une goutte
Au bord du pis,
Puis dame! en route,
Ma foi, tant pis!
Pourlèche et baise
Le joli bout,
Plus ne biaise
Pompe le tout!
Petit vicomte
De je-ne-sais,
Point ne raconte
Trop ce succès
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Le poème original:
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La galopine
À pleine main
Branle la pine
Au beau gamin.
L'heureux potache
Décalotté
Jouit et crache
De tout côté.
L'enfant rieuse
À voir ce lait
Et curieuse
De ce qu'il est,
Hume une goutte
Au bord du pis,
Puis dame! en route,
Ma foi, tant pis!
Pourlèche et baise
Le joli bout,
Plus ne biaise
Pompe le tout!
Petit vicomte
De je-ne-sais,
Point ne raconte
Trop ce succès,
Fleur d'élégances,
Oaristys
De tes vacances
Quatre-vingt-dix:
Ces algarades
Dans les châteaux,
Tes camarades,
Même lourdeaux,
Pourraient sans peine
T'en raconter
À la douzaine
Sans inventer;
Et les cousines,
Anges déchus,
De ses cuisines
Et de ces jus
Sont coutumières,
Pauvres trognons,
Dès leurs premières
Communions;
Ce, jeunes frères,
En attendant
Leurs adultères
Vous impendant.