Gloire à qui freine à mort, de peur d'ecrabouiller Le hérisson perdu, le crapaud fourvoyé Et gloire à don Juan, d'avoir un jour souri A celle à qui les autres n'attachaient aucun prix Cette fille est trop vilaine, il me la faut Gloire au flic qui barrait le pa**age aux autos Pour laisser traverser les chats de Léautaud Et gloire à don Juan d'avoir pris rendez-vous Avec la délaissée, que l'amour désavoue Cette fille est trop vilaine, il me la faut Gloire au premier venu qui pa**e et qui se tait Quand la canaille crie haro sur le baudet Et gloire à don Juan pour ses galants discours A celle à qui les autres faisaient jamais la cour Cette fille est trop vilaine, il me la faut Et gloire à ce curé sauvant son ennemi Lors du ma**acre de la Saint-Barthélémy Et gloire à don Juan qui couvrit de baisers
La fille que les autres refusaient d'embra**er Cette fille est trop vilaine, il me la faut Et gloire à ce soldat qui jeta son fusil Plutôt que d'achever l'otage à sa merci Et gloire à don Juan d'avoir osé trousser Celle dont le jupon restait toujours baissé Cette fille est trop vilaine, il me la faut Gloire à la bonne sœur qui, par temps pas très chaud Dégela dans sa main le pénis du manchot Et gloire à don Juan qui fit reluire un soir Ce cul déshérité ne sachant que s'a**eoir Cette fille est trop vilaine, il me la faut Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins Et gloire à don Juan qui rendit femme celle Qui, sans lui, quelle horreur, serait morte pucelle Cette fille est trop vilaine, il me la faut