[Couplet 1 : Hippocampe Fou]
Les cous se découvrent, les cuisses apparaissent
La bonne humeur fait la cour à la paresse
Les terra**es des cafés se garnissent, les fontaines rejaillissent
Tout glisse et les draps se salissent
Sur les trottoirs fleurissent deal et corruption
Sur la chaussée poussent des pics de pollution
Il me faut du son, des spliffs à profusion
Il est trop tard pour une petite liposuccion
Les stars sans talon enlèvent leurs sandales et leur pantalon
Sans ostentation, mais la presse à scandales s'emballe
Et embrase les gens qui bavent grave devant tant de tentation
Des gars lambdas lancent la bamba sans grâce
Des bandes de touristes s'enta**ent à l'Alhambra
Bombardement de refrains stupides et fédérateurs
Tandis que les radiateurs envient les ventilateurs
Les kebabs deviennent les repères de Vulcain
Après déjeuner, la sieste, après la sieste vient l'heure du bain
Dans les transports en commun, les gens suent
Plus collants qu'une horde de sangsues, quand on en sort, ça fait du bien
Allongé à l'ombre, à la cool, je mate les belles poules
Qui lèchent des boules de glace
Toutes ses courbes m'envoûtent, un peu saoûl, je drague
Je suis plus romantique quand mes bourses parlent
[Refrain : Géabé & Hippocampe Fou]
Mon hémisphère se rapproche du soleil
J'ai bu six bières, dans ma poche : du pollen
J'a**iste à la renaissance soudaine de mon insolente adolescence
Ouais, je paresse avec aisance, tout baigne
Mon hémisphère se rapproche du soleil
J'ai bu six bières, dans ma poche : du pollen
J'a**iste à la renaissance soudaine de mon insolente adolescence
Ouais, j'ai redécouvert mes sens, tout baigne
[Couplet 2 : Géabé]
C'matin, en ouvrant la fenêtre, le soleil avait repris ses droits
J'ai eu tellement la gaule que j'arrivais plus à pisser droit
J'oublierai presque que, la vie, c'est trash, que les destins sont tragiques
Que la misère s'acharne sur mes cousins d'Afrique
Pendant qu'des machines à fric me sodomisent pour le principe
J'm'en fous, il fait beau, j'm'exhibe à la fenêtre, en slip
J'me mettrais bien à poil, mais la vieille, en face, s'occupe des plantes
T'imagines le choc devant un zizi qui bande ?
Il fait chaud et la sève afflue à nouveau dans mes membres
J'me sens comme un jeune chêne balançant ses glands auprès du vent
Au creux du ventre, une envie d'sorbet citron
Aujourd'hui, ne rien branler, XXX petit con
Va entamer l'Picon, à quinze heure, en plein soleil
Se jeter dans les buissons : "Bonjour, jeune perce-oreille"
J'fais des bisous à tout l'monde, aujourd'hui, il fait un temps radieux
J'm'en fous qu'il y ait des bombes qui tombent, qu'il y ait des mômes qui crèvent
Et qu'on soit vingt pour cents d'cons dans c'pays
Qui dis-je ? "Vingt pour cents" ? Bien plus, mais bon, tant pis
J'm'en fous tant qu'il y a d'la bière fraîche dans mon go-Fri'
C'est pas la crise, y'a encore d'la Despe' à l'épicerie
Aller pisser au bord de l'eau, sentir la bise caresser mes breloques
Le plaisir simple d'admirer les belettes
Petit freestyle sur un air de gratte, avec les collègues
Y'a rien que j'kiffe plus dans la life, pour être honnête
[Pont : Hippocampe Fou]
Hippo est revenu avec sa macédoine de légumes
[Couplet 3 : Géabé & Hippocampe Fou]
Exit la la**itude, je souris
J'avais plus l'habitude, sans souci
J'ai sorti les glaçons et jeté mes cachetons
Pour me dorer la pilule
Exit la la**itude, je souris
J'avais plus l'habitude, sans souci
J'ai sorti les glaçons et jeté mes cachetons
Pour me dorer la pilule, toi aussi ?
[Refrain : Géabé & Hippocampe Fou]