Quand j 'étais une jeune fille à l'âge d'or du plaisir
Quand j 'étais une jeune fille frivole la nuit
La bière n'avait pas le même goût qu'aujourd'hui
Il n'en reste rien à présent
Oh maman Oh papa prenez pitié de moi
Oh papa Oh maman prenez dans vos bras
Celle qui vous a tant fait verser de larmes
Celle qui vous a fait tant et tant
C'est mon cœur qui frémit de vous avoir quitté
C'est mon cœur qui s'en veut de ne vous avoir aimé
Faites que mon âme souffle les flammes
Qu'en fumée partent mes tourments
Que trois vierges en pleurs m'emportent où l'on me veut
Que trois vierges en pleurs me ferment les yeux
Qu'elles déposent fleurs et bouquets d'immortelles
Qu'elles m'accompagnent où l'on m'attend
Ce matin je l'ai vue en ce beau mois de mai
J'ai su quand je l'ai vue dans sa robe blanche
Dans le regard de cette dame glacée
Qu'il me restait que peu de temps