Quand tu reviens d'un lointain rendez-vous
Le rire au lèvres, avec du rose aux joues
Je n'peux pas dire que j'explose de joie
J'suis pas jaloux, mais c'est peut-être pire que ça
Heureusement tu possèdes un truc majeur
Un art de dire les choses avec ton cœur
C'est chouette de lire dans tes yeux ces mots-là:
Ne t'inquiète pas
Quand tu repars avec ton petit sac bleu
Comme tous les mecs qui ne pensent qu'à eux
Je me sens abandonné par le s**e
Dans ton sac bleu, je vois plein d'Pharmatex
Il y en a tant que je me dis «Maman
Quel est ce grand baiseur fou qui l'attend?»
Mais dans ton baiser d'adieu j'entends ça:
Ne t'inquiète pas
Et tu reviens avec tes jolies fesses
Tes seins polis par des millions de caresses
Et je me dis tout autour de ton cou
Attend, cocotte, que je te saute debout
Hélas j'ai tant de sanglots dans les yeux
Mon tout petit, je suis tellement heureux
Que c'est râpé, mais j't'entends dire sous moi
Ne t'inquiète pas
J'ai tant écrit de chansons enflammées
Qui rimaient tant avec la liberté
Qu'il serait bien malvenu de ma part
De faire la gueule le jour de ton départ
Me v'là piégé par mon sens du pathos
Mais certains soirs, seul avec Dionysos
Je l'entend dire en me prenant le bras: Allez,
Ne t'inquiète pas
Car tu reviens, et tu reviens toujours
Et c'est toujours le plus beau des séjours
Et dans le reflets du Château Chinon
Valsent les mots de mes nouvelles chansons
Va où ton cœur te mène, va, ma douce
Et loin de moi à l'heure où j'ai la frousse
À l'heure où j'vais me pendre encore une fois
Ne t'inquiète pas (Encore une fois)
Va où ton cœur te mène, va, ma douce
Et à l'heure où dans mon cœur j'ai la frousse
À l'heure où j'vais me pendre encore une fois
Ne t'inquiète pas