Gloire à toi, Jean-Marie La Pine
Enfin un homme qu'a des roustons
Bien calés au fond du caleçon
D'après l'an*lyse la plus fine
Ce seraient vraiment de très grosses couilles
Deux énormes baloches record
Deux vraies roubignoles tricolores
Alors que tout part en quenouille
Gloire à toi, Jean-Marie La Pine
Car à l'ombre de ta grosse bite
Le cœur du vrai Français palpite
Les femmes, au fond des cuisines
Tournent avec bien plus de courage
La cuillère en bois dans l'frigo
Rêvant d'un ciel plein d'angelots
Montés balèze, à ton image
Gloire à toi, Jean-Marie La Pine
Quand avec un type du PC
À coups de morts vous vous battez
«Hé, toi, Le Pen, attrape Hitler!
— Hé, toi, là, Marchais, tiens, prend Staline!»
Devant vos deux tas de squelettes
On aimerait acheter deux allers
En fusée pour vous envoyer
Jouer sur une autre planète
Gloire à toi, Jean-Marie La Pine
Devant une quéquette si belle
Jeanne d'Arc fut-elle restée pucelle?
Cette question me turlupine
Si elle avait été soldat
En 60, du côté d'Alger
Combien de temps sa virginité
Aurait tenu d'vant tes p'tits gars?
Ein, Zwei!
Gloire à toi, Jean-Marie La Pine
Défenseur des riches opprimés
Milliardaires défavorisés
Des pauv' banquiers dans la débine
Des pharmaciens qui vont sans chaussures
Tu défends les vrais pauvres aussi
Les vrais de vrais, sans un radis
Mais que le fric des riches ra**ure
Gloire à toi, Jean-Marie La Pine
Pour ta franchise, quand tu nous dis
Que le SIDA est un délit
Dont la prévention est facile
Devant ces histoires de tapettes
Tu sors ton saucisson pur porc
D'où la banière tricolore
Se déroule et claque sur nos têtes