C'est comme un cortège ridicule qui s'bouscule dans mon cortex
On lis mes textes et me dit que je traîne trop de galères derrière mes Cortès
Je répond qu'il fallait bien que s'effrite mon écriture carapace
Quand la mémoire est mono-ligne que de tout de même la nuit s'calera pas
Je me revoie enfant, posant 30 questions par jour
Mais le destin s'ajourne et ne laisse plus qu'un être en parjure
Je parle juste tu sais les gestes seuls ne peuvent effacer
Un tiers du trajet effectué avec ce permis froissé
Hélas, tu me parles d'ouverture et d'être réceptif
Mais je resterait sceptique donc traînez avec moi ce vieux bout de couverture
Ça nique ma clairvoyance et je pète un fusible
Je suis comme toi sauf que mon Cupidon possède un fusil
J'traumatise le cœur plein de rhumatismes dans ce mal il m'attriste
On est pas si nombreux à chercher le bug dans la Matrice
Dans le miroir rien d'idyllique le pa**é reste un trauma
Besoin de petites ruses éthyliques pour dénouer mon estomac
Je suis comme ce poivrot pathétique racontant sa life
Je perd mon temps et ma salive attendant comme un con que le couvercle se soulève
Un spawn de plus, j'expulse mon vécu un soir de spleen
Ma plume vient crever mes paupières pleines, je plane
Au-dessus de mon domaine sans pouvoir y atterrir
Vision trouble à tous ces paradoxes, trouve de l'intérêt
C'est juste la part d'ombre d'un esprit brillant de faux
Cherchant la lumière pour sortir de ce brouillard diffus
C'est juste ma part d'ombre, Fisto
Juste ma part d'ombre