Grondent les eaux, bouillent l’écume et ses rebus marins
Monte des mers la bête aux nombreuses cornes et têtes
Sept noms blasphématoires sur ses fronts répugnants
La force jaillit du dragon vers la créature infernale
Effluves et infamies de ses entrailles s’échappant
Et lui voit céder au sommet son trône incandescent
Faisant d’elle une Reine aux atrocités diluvialеs
Long est le règne dе la bête, longs sont les tourments qu’elle répand
Sans fin sont ses supplices et ses rivières de sang
Domination imposée par ses mensonges et blasphèmes
Et par l’horreur sortie des enfers affermir son emprise
Les mains enchainées dessinent l’image aussitôt animée
Obligées par les fers enfoncés dans les chairs
Et se voient marquées du symbole des adorateurs perdus
Destinés à sombrer et pourrir dans la noirceur délétère