Première partie :
J'suis pas l'king, mais j'pense quand même que ça peut l'faire
J'ai envie d'rapper tellement fort qu'ça fa**e le tour de l'hémisphère
Et si t'as pas compris ou encore que tu m'aies pas cru
Viens par là p'tit MC mais fais gaffe, j'vais t'bouffer tout cru
J'ai pas d'gun, j'deale pas d'coc. Bref, j'suis pas un gangster
Mais les erreurs, j'vais pas les refaire. Cette fois, je n'vais pas m'taire
T'as l'air un peu du-per. Normal, j'gagne ; toi, tu perds
T'as voulu te relever mais ma punchline t'a mis par terre
Un son hardcore, oldschool mais t'inquiète, c'est pas fini
Car mon corps, mes couilles et ma cervelle sont d'la partie
Le rap français s'est terni ? Mon rap fonce et s'éternise !
J'avance lentement mais sûrement comme la fonte de la banquise
J'trippe sur mon ego comme quand j'tais p'tit sur les légos
Mais les mégots de joints, d'bédos ont remplacé mes anciens jouets. Faux !
Car en fait, j'suis pas tant porté qu'ça sur la ganja
Même si j'fume plus d'marijuana que de simples cigarettes
Et là, vite, je m'emballe. T'as les boules parce que j'ai la dalle
Défie la foule et me défoule. Sur le beat, j'apporte un scandale
Des mots même débiles déboulent à balle par millier
Et sur le papier se déballent via l'encre de mon stylo bille
Tout ça défile, c'est fou. T'as même l'impression qu'c'est facile
Mais quand enfin je t'offre un feat, toi tu t'en fous, tu te défiles
Alors ferme ta gueule ! Laisse-moi crier mon putain d'rap
Après mon flow qui attaque, tu peux prier pour être intact, gros !
Deuxième partie :
Artiste, depuis mon plus jeune âge
Je nage parmi les mots, décollage
Atterrissage, je pose sur le son ma rage
Mon putain de langage, et là je
Déballe ma débile idée preuve de ma débilité
Je vous dévoile du phrasé toute mon habilité
Lève les voiles et déphase mon avidité
Trouve enfin le rythme et plus si affinité
Débrider une pensée inhibée d'une libre idée
Délivré de l'ivresse dont je suis imbibé
Eviter de tomber vite et ensuite léviter
Ne rien ébruiter puis regarder la vérité s'inviter
Tu peux l'ébruiter j'ai habité en dehors de la cité
Je peux débiter vite et ça de façon illimitée
Déclencher la sévérité de mes rimes inimitées
Pour toi c'est une fatalité il faut que tu te fa**es à l'idée
Tu peux critiquer car j'ai commencé le rap au lycée
Tu veux juste niquer et insulter tous les policiers
Tu l'as mérité tu le sais maintenant tu te tais et tu t'a**ieds
Je t'ai arrêté t'as foncé tête baissée dans l'acier
Trempé tu t'es trompé tu peux trembler
Et essayer par tous les côtés de te ra**embler
De l'agressivité, un morceau rappé samplé
Je cherche la simplicité, pour ainsi faire mon rap sans blé
Ma satisfaction ne pa**era pas par l'argent
Mais largement par l'a**emblement de mots étonnants
Maintenant est venu le temps pour toi de t'effacer
Je te remercie autant que de fois j'ai pu t'enfoncer
Pose le cro-mi ! du piment j'en ai trop mis
Mon rap t'as réveillé alors que le tien m'a endormi
Pas de pitié nan pas de compromis
Je crois bien que tu t'es pris toute la rage que tu m'avais promis
Petit à petit j'ai appris grâce à mon esprit
A déballer mes phrases de façon cla**e ce qui fait qu'aujourd'hui
Quand je rappe, on sent l'a**urance de mon mépris
Alors que quand tu rappes on sent une odeur de vomis
Pourrais tu articuler et arrêter de gesticuler
Comme le putain de pantin désarticulé que tu es
T'as pas tilté, pas calculé que tu allais te faire enculer
Je t'ai acculé t'as reculé et t'as pas vu le temps s'écouler
Les gars m'ont dit mon gars vas-y c'est à toi d' t'y coller
Je leur ai dit rappelez-moi quand vous aurez de quoi picoler
J'étais traumatisé car y avait plus de rhum à tiser
Et n'étant pas alcoolisé je t'ai fait ce texte aromatisé, yeah !