[Intro]
Je les entends, chaque nuit
Elles m'a**aillent, prennent ma vie
Entre l'Homme et la Raison
L'Enfer et les pa**ions
[Couplet unique]
Si mon âme meurt, c'est que mon amour s'évapore
Ouais, ça peut s'faire plus deuspi que de pa**er les rapports
Du poids des mots. Du roi des morts
A mes pieds : Voldemort, Vador
Face à moi, tous en proskynèse
Du glaive à la glaise, fin de leur genèse
M'en bats les reins que mon rap ait du succès
Il est là pour me défouler
Dites à Orelsan que mes sons racontent pas le JT
Vu les infos que mon œuvre kiffe agiter
Trop rappent leurs rêves de consommateur
Flinguées, ces caricatures j'éradique comme tumeur
L'autoradio en repeat sur du Carl Orff
J'ai la pédale de frein séquestrée dans le coffre
Peu de funambules aux bords des gares
Poète égaré comme Poe Edgar
Àl, anormale est ma perception du temps
Et tant pis si on retrouve mes écrits dans l'étang
Les Hommes naissent égaux, meurent de leur ego
Toi, moi, nous. Fibonacci flow
Le monde appartient à ceux qui te font te lever tôt
Comme ces Américains régnant par leur veto
Par instinct, j'crois que la réponse au destin
On vit, on crève, et on l'a à la fin
L'époque est sale, j'ai rien, j'traine dans ma ville
Tellement paranos ils vont croire que j'traite les Kabyles
Ils haïssent l'humour noir que j'débite sur gros beat
Le bonheur qui m'évite. Mes principes qui s'effritent
Les questions sur lesquelles je m'endors font la une
Vous feraient faire des nuits blanches de 365 lunes
Douce ironie de l'histoire qui nous malmène
Pense à la nature humaine… Déchirée par l'hymen
T'hallucines face à des gens, honnêtes comme Talleyrand
T'as le rang d'un modeste, mais cherche toujours la tolérance
C'est la vérité qu'honorent les Hommes
f** se shooter au silphium
Cortège funéraire pour le souvenir d'une vie
Trop de cimetières remplis pour le sourire d'une fille
On s'capte après le Déluge, aspiré dans un black hole
J'a**imile les cultures comme un blanc à Southall
Quand y a plus de réseau
Ils cherchent même pas à être sociaux
Vénère comme Dominique
Depuis qu'la société te nique
Souverain… En mon royaume
Que je le fonde, y mette un trône
J'crois que le bonheur c'est de baiser le monde comme un autiste
T'as des pensées morbides, j'ai les pensées trop fluides
Cette nuit, le cerveau, traversé par mille pensées
Dansait la valse de l'espérance sensée
Pour l'inspi, je fais sans C
Amen, de l'Humanité, je suis licencié
J'ai pris la distance, vu vos péchés
Et j'ai su rester dur depuis l'agogé
Farhaon