Toujours la, j'ai pas cané, j'ai rien gagner a part en age Et d'amour en naufrage, mes fleurs sauvages ont toutes fanées Combien d'années sous l'orage? Combien de barrage a t’ont franchi ? Dans les parages on s'affranchit, même condamné on a la rage En un éclair tout me reviens, je vois enfin la lumière Les liens, les miens d'hier, il ne reste plus rien De la poussière entre les mains, vos excuses: le néant Dans nos plexus un trou béant, une bouffée d'air pour demain Les plus débiles font disque d'or, je balaye et puis 32 lignes Et si le rap est mort, vous êtes le bug de l'an 2000 Je garde mes valeurs intactes, alors je vend peu d'albums Le RAP j'en ai ma claque pourtant c'est moi qui la donne A tout ce que j'ai pas fait, au pire j’essayerais demain Et dire que j'ai serré des mains, la où j'aurais du parfait La nuit est chronophage, laisse le sommeil aux morts La lune a ses nuages, que le soleil ignore C'est la course au plus con, alors tout le monde se bouscule La nuit je ne compte plus les moutons mais les bouffon qui s’émascule T'es qu'un hippie, a quoi tu joues ? Ferme ta gueule et reste a**is C'est pas vos nuits debout, qui rendent le pain moins ra**is Pas la pour t'offrir la lune, j'ai mes lacunes et mes poèmes Plusieurs vie que je t'aime, une vis on en a qu'une
L'amour est son contraire, la haine n'est pas son opposé Car le mal qui prolifère est le produit de nos pensées L'amour, la mort dans un calibre, je confère tout mon d’égout Tout mes frères sont sous écrou, on est dehors mais rarement libre La vérité est propre a soi, alors ne prend rien en compte La liberté viendra un soir et tu seras ta plus belle rencontre C'était souvent la même histoire, ils disaient qu'on ne valait rien C'est l’avènement des galériens, puisqu'on a garder l'espoir Ici tout n'est qu'éphémère, même si rien ne durait là Je n'aurait plus ce goût amer a travers le temps qui pa**e Je n'entends plus mon cœur qui bat, j'ai du mourir dans tes yeux Il y a les mots qu'on ne dit pas car ils ne rendent pas plus heureux J'ai peur de rien a part du vide, alors viens me hanter Quand j'avance les yeux bandé, ben c'est les tiens qui me guide Les vautours ou les gens bien, j'arrive même plus a faire la diff' Quand les frère se bute pour le biff, c'est toujours le même refrain Tu les verras te trahir, alors attends que la pluie sèche Et dit toi qu'a la moindre brèche, un torrent de plume peut jaillir J'ai besoin de personne pour briller, mes rîmes le font d'elles mêmes Mais elles m’ont fait oublier à quel point la vie est belle