[Couplet 1 : ]
Dans le fief de mes silences parfois statique ou filante
Défiant l'impertinence dans le ciel de vos finances
Elle est si loin et si lente mais si belle et si dense
Exilée d'une existence où celle-ci vit d'espérance
Chaque nuit exaspérante car sous l'ombre des nuages
La belle demeure et se cache et se mêle au paysage
Elle est fine dans l'allure car fille de la Lune
Bien trop blonde pour une brune rares sont ceux qui l'allume
Dans le fond elle nous aime tous autant qu'elle nous plaint
Combien s'arracherait les ailes pour avoir l'appât du gain
Plus je toucherais le fond plus je me sentirais vivre
J'ai pris de la bouteille mais nul ne peut s'en tirer ivre
C'est le cœur ina**ouvi à la bourre suis du bonheur
Dépourvu de colère car on connaît la douleur
Alors en l'occurrence pour la gloire et l'opulence
Me reste-t-il un peu d'encre pour noyer mon imprudence
[Refrain x2 :]
Je m'accroche au fil du temps et mon avenir ne sait que faire
De moi. Est-ce de ma faute si j'écris à la belle étoile?
D'après toi qui suis-je là à gratter des pages?
À blâmer mon [?] à la belle étoile
[Couplet 2 :]
Dans les contes et puritaine qui a l'audace et la grandeur
De blâmer l'éternel splendeur où la beauté est incertaine?
La vérité est un cercueil où [?] frayeurs périssent
Sous l'orgueil et la paresse nous mènent au fond du précipice
Un œil ouvert incertain l'autre fermé demeure complice
Aveuglé par l'amour ce sont les deux yeux qu'on plisse
Que y a t-il en notre temps, dis-moi, de plus véritable
Que de contempler le monde seul à la belle étoile?
Mon cœur est fait de verre pilé peut-être qu'il est dead plié
Terne pillé presque en manque d'amour ou d'billet
Je n'ai plus la sensibilité censé être habiliter
À rallier le fond en outre à la technicité
Si la mille-fa apprécie ces notes sur un sol doré
Voilà tout l'or de mon art que je puisse donner
Si la mille-fa apprécie ces notes sur un sol doré
Voilà tout l'or de mon art que je puisse donner
[Refrain x4 :]