(F.Porterie-Images/Images)
Chaque jour que Dieu fait
C'est le même parcours à petits pas serrés
Vers le vieux banc rouillé
Où nous attendent toujours les moineaux du quartier
Et tous ces mômes autour de nous
Qui courent comme des fous
Mais plus personne pour jouer avec nous, avec nous
Oubliés, oubliés, qu'on soit riche ou sans le sous
Oubliés, balayés du monde qui se refait sans nous
Oubliés, ignorés, nos yeux trop marqués par les coups
Oubliés, effacés, mais toujours debout malgré tout.
Chaque soir que Dieu fait
Assis le souffle court dans le divan usé
On essaie d'échapper au silence trop lourd
Dans l'écran de télé
Et tous ces gens si beaux, si fous
Qui s'amusent de tout
Mais pas un seul pour parler avec nous, avec nous
Oubliés, oubliés, qu'on soit riche ou sans le sous
Oubliés, balayés du monde qui se refait sans nous
Oubliés, ignorés, nos yeux trop marqués par les coups
Oubliés, effacés.
Oubliés, oubliés, qu'on soit riche ou sans le sous
Oubliés, balayés du monde qui se refait sans nous
Oubliés, ignorés, nos yeux trop marqués par les coups
Oubliés, effacés, mais toujours debout malgré tout.