1er couplet C'est la tristesse que mes phrases tracent, la détresse qui mon corps stresse. Prends ma place et non ma force. Nègre, les phalanges du pouvoir noient nos cranes dans les déboires, on fait les choses comme de vrais rois. Frères, sœurs rejoignent la lutte comme Karl Marx, Davis Angela ou Sofia Perovskaya. Ok, Akayi ! Le droit de vie ne se mendie pas, il se prend demande à Césaire. Ela**éssé voa si Séla**ié est avec nous, éla cesser toute cette haine raciale. Pourcha**é par la faim, la peur et la peste, on arbore des sourires qui pèsent. Paix à toi qui écoute ma rime, tu m'accompagnes dans le ventre d'une lumière épaisse. Propriétaire d'une foi énorme, hors norme est le courage qui motive ma horde Refrain : Le prix de ma conscience une équation à valeur inconnue tous les jours enrichis à l'uranium 2ème couplet A l'écoute de mes vers, les anges vomissent des éclairs, éclatent en sanglot, juste de quoi laver nos plaies. La nuit tombe dans nos têtes, aveuglés par les matières premières, les frères se transforment en statue de sel. La rétine habitant la flamme qui consume leur péché et leurs torts, les traitres et les porcs, les corps suspendus dans le décor. C'est triste et gore mais au pays ça pue la mort. Depuis le hublot de mon crane, je n'observe qu'humiliation, désolation, frustration. Ce qui circoncit le cheval se trouve dans son ventre. Sous la jupe de la monarchie, les lycaons se déchirent. Le coup d'état laissé en héritage, le partage du pouvoir devient un lourd bagage. Ils ont l'art de la rhétorique, grands sophistes qu'ils sont, nous on lance la polémique des mauvais garçons. Terrorisé à l'extrême, la volonté du peuple paralysée par l'Elysée, Bolloré, le treillis et les faux leaders. Qui vivra verra dit l'adage. Je leur souhaite une mort douce à la Nino Vieira. Le couteau de Romulus sous le cou de Remus. Le mien dans ma bouche car au commencement était le verbe. Le diable m'appelle je ne décroche pas. Ma conscience n'est pas à vendre, ta vie, sa vie, ne la vaut pas !
Refrain :