1er couplet
Avant d'aller sous le sol, je cherche ma luciole, un peu de sel dans ma vie dans ce sous sol, c'est sale ici. Enfance douloureuse, adolescence creuse, loin d'une mère, d'un père, près de bastonnades. Une famille formée de camarades. Plus d'erreurs que d'étoiles dans le ciel. Malgré nos fautes, on disait tous, nouka dansé. Sécher les cours la semaine, l'alcool parsemait nos jours. Premier vol, premier joint, on y pense toujours. A peine quelques pommes et on se prenait pour des hommes, mais en somme, la lumière nous a sourit quand face aux injustices la haine se tisse et nous vêtit
Refrain 2X:
Des ténèbres à la lumière
Là où le son éclaire, là où les aveuglent voient et les sourds entendent
Des ténèbres à la lumière
Quand c'est le magma dans le crane et le magnum dans la main
Des ténèbres à la lumière
Là où le son éclaire, là où les aveuglent voient et les sourds entendent
Des ténèbres à la lumière
Quand c'est la paix dans le cœur et le repos de l'esprit
2ème couplet
Quand je me mire dans les pleurs de ma mère, (merde). Ce même air triste que ces joues me ramènent. Maman, je vis loin du firmament. Ma vie une lampe sans filaments. Les nuits, les cheveux de la matère ont blanchi, lui a offert un masque de rides. Les yeux bridés tout ça pour des mômes qui smoke la weed. Et ça te griffe le cœur, te blessent et te met à l'écart. Tu te mets à parler seul, chialer sans kleenex. Car les billets, nos seuls mouchoirs et ça qui vexe. Tu vois ! dans le banditisme, tu persistes et signes. Mec ! T'es une femme ou quoi ? C'est ce que les potes te disent quand t'es pas op, pour déflorer cette fille que tu n'aimes pas, sniffer ce truc que tu ne veux pas. Tes soit disant potes te bouffent dans l'abysse et face au diable t'es seul…
Refrain X2 :
3ème couplet
Mes racines me guident quand les branches de mon arbre généalogique se brisent et se ca**ent, me laissant sur ces feuilles que le vent emporte. Même pas mûr et déjà pourri, je suis le fruit de mon époque et je crains d'être rongé la nuit par des chauves souris. J'souris aux chauves qui survivent dans cette tombe, pleins de fauves, pleins de taupes, et pleins de faux. Fofo J'avance sous une pluie de laves, la paume des pieds sur des tessons enflammés, j'accueille à bras ouverts toutes plaies, tant que les ampoules sur mes pieds éclairent les chemins qui me mènent vers cette paix intérieure