La Rumeur, groupe qui milite depuis le début, aux antipodes de ces groupes de merde qui ont déçu et qui gèrent leur fin de carrière avec des godes dans le cul
[Couplet 1: Ekoué]
Poète vandale, ok, Ekoué ne se travestit pas
Orphelin dans ce milieu de putain
L'expatrié du coin te parle, cousin
Dans la palabre des infâmes pour que les esprits s'enflamment
Né prédateur, d'accord, presque toujours isolé mais jamais muselé
Les couilles sur la table des négociations, avec les autres trouduc's
Que les playlists des radios ont transformé en eunuque
Ce fut écrit noir sur blanc, pédale, reste chez toi au chaud :
Ne sortez plus sans votre gilet pare-balle !
Plus rancunier qu'une rumeur tu meurs
Combien de mecs se défroquent pour pa**er sur Skyrock ?
C'est une bien triste époque qui commence pour vous
Désormais la parole sera à des groupes comme nous
L'hérésie gangrène avec poésie
A chacun son fusil, et même si le mal est fait
J'écris qu'en mollardant sur l'imposture, keumé
Quand la censure frappe de plein fouet
Mon rap se braque, mes prescripteurs me raquent
Je mets sur ma liste – encore incomplète – le sort de la tête de journalistes de la presse spé', bercés d'utopies, condamnés à morfler ou revoir leur copie
[Refrain]
Nous sommes les premiers sur le rap, fils de pute ! Cette poignée de non-alignés qui commencera par buter rappeurs, DJs et producteurs zélés regardant le ciel s'a**ombrir au-dessus de leur tête de traître
[Couplet 2: Philippe]
Ok, ok, observe le B.A.V.A.R
Un de ces damnés de la terre aux paroles incendiaires
Hier, sous le joug de la traite négrière
Faut-il que je traite leur mère
Pour que ces putes s'affranchissent de la porte d'Asnières ?
Aère les chiottes si tu viens de chier un gros cake
Et laisse ton single de merde que je me torche le cul avec
Et fais courir le bruit que dans l'industrie du disque
On fera couiner les truies
J'suis le musée des horreurs à moi tout seul, fillette
Demande à nos censeurs pourquoi ils flippent dans leur tête
Et toi baisse le regard et ton falzar devant ton agent
Si tu te demandes où est pa**é l'argent pour lequel tu te prostitues
C'est dur ? A qui le dis-tu ! Décroche et prends cette dose comme substitut
Et puis pa**e-moi l'étoffe, la bouteille et l'essence
Que je te montre comment ces enculés se balancent dans tous les sens
A l'aide de textes très crus dans son placard, bâtard
C'est La Rumeur en extrait qui t'insulte exprès
La haine se lit dans les traits et t'annonce un sale futur
Et pour les traîtres des points de suture
[Refrain]
Nous sommes les premiers sur le rap, fils de pute ! Cette poignée de non-alignés qui commencera par buter rappeurs, DJs et producteurs zélés regardant le ciel s'a**ombrir au-dessus de leur tête de traître