La mort d'un oiseau m'a tourné le cœur
Je l'ai vu mourir au fil des heures
J'ai pensé à lui toute la journée
Et même la nuit ça m'a réveillé
Il était blessé, je l'ai recueilli
Et puis je l'ai mis au fond d'un panier
Sur du linge blanc dans une pièce fermée
Il ouvrait le bec comme pour crier
Lorsque il s'est éteint j'ai attendu
D’être sur qu'il ne vivait plus
Puis je l'ai posé au bord d'un chemin
Jusque dans la mort il ne pesait rien
Pourquoi faire le mal je ne comprends pas
Le plaisir qu'il y a à faire le mal
La mort d'un oiseau ça n'est jamais rien
Quand on tient la mort au creux de sa main
Au creux de sa main
Au creux de sa main
La mort d'un oiseau m'a tourné le cœur
Je l'ai vu mourir au fil des heures
J'ai pensé à lui toute la journée
Et même la nuit ça m'a réveillé