Regarde ce village aux allures de Far West
C'est d'ici d'où je viens
Solitude au mistral et la sieste aux ivrognes
L'alcool toujours, on y revient
Au flipper chez Léon, c'est la fête Raymond
Moi j'ai l'odeur de mon père
Qui me colle à la peau, qui colle à mon cerveau
Qui tiendra ma lumière
A soigner les fêlures, embellir mes dorures
J'ai le cœur en éclats
De rubis, de poussière, d'émeraude et sans doute
Sans doute d'un peu de toi
Je t'emmène au silence au bord de ma Durance
Oui, c'est un peu chez moi
Jeter à la rivière, faire ricocher la pierre
Et couler avec toi
Paumé dans les sentiers de la gloire, les lauriers
Y'a le feu à la montagne
Du blues au flamenco, de l'accent dans les mots
Du commerce à la plage
Résistant moi j'ai pris à Paris le maquis
J'ai mis ma chair aux enchères
Et me manquera toujours quand on gravissait colline
Quand on était comme l'air
Tous les deux au sommet de ce triste clocher
Oui de ma triste jeunesse
C'est bon que tu sois là, à revivre avec moi
Qui je suis, oui d'où je viens
Tu ressembles à Manon moi je te chante Jeune et Con
Oui je retourne à la source
Dans le ruisseau du temps, on revit nos putains de 16 ans
Quand on faisait la course
De Reillanne à Aubagne
De Manosque à Saint-Jean
De Maurienne à Dijon city
De Dijon à Paris
De New York à Varsovie
Sur de mes jours à tes nuits
De Reillanne à Aubagne
De Manosque à Saint-Jean
De Maurienne à Dijon city
De Dijon à Paris
De New York à Varsovie
Oui de mes jours à tes nuits