Des parents sous anxiolytiques dans les mines modernes
Faut du gazole dans la bagnole
Rentrer la thune dans ta compagnie
Des bénéfices aux actionnaires
Et toi qui galères pour payer des fringues à tes mômes
Que t'es triste à mourir
La jeunesse est au sh**, à la C, à la colle
Dis-moi qu'est-ce qu'on lui offre qui vaille mieux que ça ?
Que l'appât du gain toujours, encore, de l'avoir sur nos êtres
Nous n'avons plus de rêves que celui d'oublier
Tu les as vu les autres ?
Ils ont le regard pauvre, plein de sous dans leurs poches
La commission qu'ils se sont fait pour le crédit de leurs bagnoles
Ils sont en Porsche ou en Aston
Toujours accompagnés d'une conne
Ils ont le regard de la mort, le regard de la mort
L'obscurantisme, décidément, fait des petits de jour en jour
C'est sûr eux ils brûlent pas de bagnoles
Pendant qu'ils font des farandoles
Dans leurs putains de boites de nuit
Dans leur putains d'a**emblées
C'est sur qu'ils font partie de la communauté
Servir à soif à qui a faim
Prôner le vide à qui est plein
Et faire l'amour à des corps... sourds
Pourquoi faudrait-il que l'on s'aime ?
Pourquoi faut-il qu'on s'en souvienne
Quand ça rend le cerveau trop lourd ?
Servir des rires à qui a peine
Et se jeter sous des poids... lourds
S'effiler au fil du rasoir
Se pendre à coup de corps perdus
Évadez-moi
Embrasons-nous
Me voir devenir mort quand la chair est à vif
Dans les combats de tigres pa**er entre les griffes
Et sentir dans la veine qu'on est proche de Dieu
Et puis sentir la haine qui me monte aux yeux
Mes cris dans le silence ne me ramènent plus
Qu'à de tristes équations, à de tristes inconnues
Que je connais trop bien la déchire et la viande
Qu'on serre entre ses bras ou qu'on coupe au couteau
S'effiler au fil du rasoir
Se pendre à coup de corps perdus
Évadez, évadez, évadez, évadez-moi
Embrasons, embra**ons, embrasons, embrasons-nous
Au devant des supplices, j'ai le cœur qui crie
Pour foncer dans le tas des barrages de police
Avec moi les fantômes aux ombres invincibles
Devenir invisible pour mieux toucher la cible
Y'a pas d'ordre qui tienne si y'a pas le désordre
Y'a pas la liberté si t'es pas prisonnier
Évadez, évadez, évadez, évadez-moi
Embrasons, embra**ons, embra**ons, embrasons-nous
EH, EH, Allez
Ils n'ont que l'argent à la bouche
Il n'y a que l'argent qui les touche
Il y a des dollars sur leurs bavoirs
Sûr qu'ils en ont à nous en vendre
De la connerie !
Moi je dis que celui qui s'achète une action a du sang sur les mains
Celui d'un ouvrier à l'autre bout du monde qu'on renverra chez lui
En lui disant merci
Mais il faut gagner plus
Mais il faut gagner plus
Mais il faut gagner plus
De l'or, de l'or, toujours on veut de l'or
De l'or, de l'or, toujours on veut de l'or
Il rentrera chez lui, annoncer à sa femme
Qui le quittera bientôt, qu'il n'a plus rien
Tu rentreras chez toi, annoncer à ta femme, connard
Que tu n'as plus rien, que tu n'as plus rien
Il est où le procès ?
Il est où le putain de procès ?
Allez brûlons la bourse
Histoire de leur donner le change
Moi j'attends le procès
Moi j'attends le procès
De ceux qui s'amusent avec des milliards
Des milliards de dollars
Des milliards de dollars
Pauvres petits cons !
TOTAL : 12 milliards de bénéfices
12 putains de milliards de bénéfices
Sûr, si tu voles un putain de portable, tu prendras 2 ans
Sûr, si tu paies pas ton putain de loyer, ils t'enverront l'huissier
Mais si tu prends des milliards, aller serrer la main aux politiques
On veut les voir en taule
On veut les voir en taule
On veut les voir en taule
Je ne vois qu'un royaume
Démocratie ? Démocratie, mon cul !
T'en as pas marre ?
T'en as pas marre, toi, putain de peuple
Qu'on te fa**e le cul à chaque coin de rue ?
T'en as pas marre ?
Je ne vois que la rage de ceux qui n'ont plus rien
La tête au fond des chiottes
A chercher l'oxygène
A chercher l'oxygène
A chercher l'oxygène
Un jour, un jour, un jour, un jour
Ouais, un jour le peuple se lèvera
Un jour le peuple se lèvera
Un jour le peuple se lèvera
EH, EH, EH, EH, ...