[Couplet 1]
Trop de gens égarés divaguent dans les rues salles en pavés
Titubent aux aguets dans les courants de la vie sans pagaies
Narguant le temps en se laissant emporter par le vent
Alpagué par la solitude, XXX par le mal
La foi du grand sommeille, baignée dans un monde immoral
Un profond coma et des trauma' pour seuls parfums
La solitude fait perdre pieds à nos futurs défunts
Dans une constante la**itude, l'aquarium pour le dauphin
Combat social et réel, pas d'étincelles une querelle
La déchéance au sol de la France dans l'indifférence
Les oubliés bien cachés encore plus vrai dans l'cliché
L'Etat délaisse, les perdus se disent "perdu pour perdu"
Officiels protégés donc des actes qui perdurent
Des gens qui parlent trop seul sous des ondes et s'isolent
Des élus parasol qui ont tous les mains sales
La populace entière qui a peur de son prochain
Situation dramatique du modèle américain
Et on ricane connement sans aucun discernement
Et le manège des connards tourne et tourne continuellement
Le manège tourne et tourne continuellement
[Refrain x2]
Tu vois la vie tient en deux poches, celles qu'on a sous les yeux
Et même quand c'est moche, inspire tous les aveux
Est-ce que tu vois ? Est-ce que tu vis ?
La vie peut être froide comme le sol du parvis en guise de paradis
[Couplet 2]
Gauche inexistante et communisme qui s'essouffle
Cla**e ouvrière dans le gouffre, c'est des familles qui en souffrent
La source populaire s'a**èche au fil des ans
Comme les promesses d'antan, la vie s'étouffe en attentats
L'aiguille de l'horloge continue à tourner
Empile les amas de factures, enterre les mouvements colonisés
Sur la table familiale ne pouvant y échapper
L'appel du pied de l'huissier a**ermentée par l'œil vicieux
Rêve d'une jeunesse qui se soulève sous l'enclave
Réalité d'amba**ade qui croit encore en l'esclave
Ouvrir les yeux et voir l'ampleur de ces malheurs
Constater le drame de l'erreur, tirs sur ambulance m'écœurent
La vie tient en deux poches bleues, au sol du parvis
Que nos cernes en ont vu, nos poches à nous sont sous les yeux
Un million de rimes n'inverseront pas cette tendance blême
D'toute façon t'écoutes pas, c'est justement l'fond du problème
[Refrain x2]
[Couplet 3]
Trop de gens égarés, réclame ta part, ajuste ton regard
Enflamme l'espoir ou enfonce-toi dans le trou noir
Vicié viscéral quand ton adresse te XXX
Le quartier n'emballe pas l'employeur qui déploie son miroir pâle
Discrète discriminatoire aux belles promesses dans l'armoire
Natalité élevée, des devoirs en matière de droits
La mort masquée des droits, précarité en guise de doigt
Protection de bourgeois, le manque de devoir de notre Etat
Citoyenneté floutée, d'autres soucis à fouetter
Quand la ma**e acquiesce, y'a d'autres lendemains à souhaiter
Car l'expression prend tout son envol dans une pièce vide
L'insoucieux limpide se dissimule sous les rides
Vivre se complique au rythme des avancées chimiques
Calculateur prolifique, pratiques choquantes en guise de rites
Derrière ses lunettes le vieux matheux est meurtrier
Rentabilité, XXX, licenciement sur la liste
Pardi notre patrie a triché
Fluctuations de capitaux sans foi ni loi dans la pratique
Égarés comme des chefs d'Etat sans éthique
Par le fric qu'étiquette le peuple pour le paddock
Trop de gens en cha**e gardé, le manque d'indépendance me pèse
Le pouvoir est sourd, les présidents ont portés la haine
Fou à lier avec l'alliance nationale
Protection d'acquis, Alliot-Marie prend le maquis
Au fait les médias maquillent faits en paranoïa
Inverse la tendance, faisant autant avec leur dictat
J'reste là car ils sont prêts à tout per-ta
La paix dans les propos et pour la vraie on verra plus tard
Le sablier s'épuise comme l'espoir dans l'épuisette
Lever ton cauchemar XXX noyer dans un ruisseau
[Refrain x2]