Le serpent veille nos cadavres
Le bûcher détruit nos livres secrets
Nos arts
Mais notre langue et nos armes
Ont toujours la couleur des oracles
La rivière qui nous a vus naître
Aveuglée par nos silences
Nous marchons dans les flammes
Figés dans l'atrocité du vertige
Taillés dans l'hégémonie de la terre