[Couplet 1 : Casey]
Écartez le pardon et partez du chiendent plein les doigts
Et puis serrez les rangs, crevez les rois devant les caméras
Que les patrons effrontés porteurs de costumes onéreux
Puissent enfin admirer toute l'animosité des coléreux
Faites ravaler aux arrogants, leurs airs hautains et conquérants
Leurs comptes courants rembourrés à force de contrats et plans véreux
Puis bombez le torse, croisez le fer, arrêtez les tyrans
Faites appeler les bourreaux et étirez la potence pour eux
Les [places ?] [XXX] déshonorés, dévorés par la pénurie
Quand il s'agit d'un projet de travail ba**ement rémunéré
Ou à présent, élaborer labyrinthes et intempéries
Pour chaque fois enterrer parachutes dorés et supercheries
Alors pourquoi obtempérer, obéir à la porcherie
Rester hors jeu, hors champ, marcher en se cachant
Limiter les jurons, le [doron ?], contenir la furie
On ne cherche pas la dignité au fond d'un panier fleuri
[Refrain : Casey]
Comment garder forme humaine quand la rage te domine
Que l'ivresse et la migraine malmènent tes neurones
(Pour ça) chaque seconde compte
(Eh oui) chaque seconde compte
J'irai là où la vie règne sans ma gueule sur la vitrine
Comme le signe de l'animal qu'il faudrait éviter
(Pour ça) chaque seconde compte
(Eh oui) chaque seconde compte
Comment garder forme humaine quand la rage te domine
Que l'ivresse et la migraine malmènent tes neurones
(Pour ça) chaque seconde compte
(Eh oui) chaque seconde compte
[Couplet 2 : Casey]
Je suis la cause de la crise, la dette sur l'ardoise
La bête que l'on arrose d'insultes lorsqu'on la croise
L'erreur sur la frise, la faute dans la phrase
Et je suis prié de crever sans crier quand on m'écrase
J'ai pas le droit aux excuses, encore moins à l'extase
Et à peine relever la tête si un jury m'accuse
Hier j'étais l'esclave, aujourd'hui je suis l'épave
À la dérive, sortie de sa cave, et qui manque de savoir-vivre
On me traite comme un fauve qui aurait la vie sauve
Me préfère malhonnête plutôt que de me savoir pauvre
C'est dire comme on me méprise, au vu de ce qu'on me refuse
Partout ma présence semble une parfaite intruse
Et j'use et abuse des chances qu'on me propose
Je suis la violence insoumise et sans pause
Et je marche sur les braises que les bonnes gens attisent
Et on me tape dessus pour être sûr que ma leçon est apprise
[Refrain : Casey]
Chaque seconde, chaque chaque chaque seconde