Je t’épouse
Octobre est matinal
La lumière se mérite
En moi rien n’est égal
Seul le silence crépite
Tu sais cette cabane que je m’imaginais
Il faudrait qu’il y ait toi
Il faudrait qu’il y ait moi
A nous deux mon amour jamais rien n’est usé
Crois-tu qu’on peut gagner ?
Crois-tu que c’est assez ?
Sais-tu combien je t’aime
Et comme j’échoue souvent
A te montrer comment ?
De tous les arbres du monde
C’est ton corps qui me fait
Les cœurs qui s’accélèrent sont très loin de ma paix
Le mien qui te regarde se transforme en forêt
Mon âme est malhabile, malheureuse parfois
Et tu souris si bien que j’en perds mes douleurs
Je me baigne en entier dans ton visage d’étoile
Et je nais tous les jours, ton souffle dans ma voile
Je trouve tant de réponses
Dans ton rire idéal
Que ma poitrine en friche
Se change en cathédrale
Crois-tu que j’y arriverai
Crois-tu qu’ce sra assez
Crois-tu qu’un jour peut-être je saurai exister ?
Je crois que je m’en fous
Je te vois je t’épouse
Et ta voix dans les yeux
Je me mets à genoux.