Je n'ai pu te retrouver, la tempête faisait rage
Et les carna**iers avaient déployé leurs troupes dans la forêt.
Je n'ai pu te retrouver, mais à chaque jour, je pars en battue
Dans les mirages, le froid et le délirant danger de te découvrir morte.
Je hante ces terres à ta place et mon sacrifice veut te ramener,
pour que dans nos jours tu t'occupes du feu dont s'empiffre le pain.
Ce conte que j'écris, le liras-tu nourrice des oiseaux?
Dans le nord, à la tête d'un troupeau de caribous,
Le soleil prostré dans le lichen.
Il n'y a plus long à faire,
Un loup a mangé un de petits,
Sa mère est restée à le chercher.
Je ne peux pas revenir, je ne sais plus.
Peut-être qu'un jour, je re retrouverai sise dans les glaciers.
Mais jusqu à ce jour, ne vieillis pas... ne vieillis pas.