J'ai besoin d'amour, mon amour
Sentir l'amour, boire l'amour
Mais quelle idée as-tu eu là
M'oublier au bord comme ça
Tous les hommes te désiraient
Pas un ne te mettait pas
En première ligne de ses fantasmes, je crois
Qu'ils se seraient entretués
Pour une danse tout contre toi
Mais c'est moi qui te tenais la main
C'est moi qui savais te faire rire
C'est moi qui me réveillais près de toi le matin
Et qui avais droit à tes sourires
Je n'ai pas tenu la distance
Trop dur de rester collé
A tes fesses qui se balancent
Comme deux bonheurs sauvages, bébé
Une dernière fois, offre moi tes lèvres
Je t'en supplie, je t'en supplie
Je dois goûter encore tes lèvres
Ton souffle, ma chérie
Histoire d'en vouloir un peu plus
A cette putain de vie
Qui n'aura épargné que les amputés du cœur
Et parfois moi aussi
Je ne veux pas de ta pitié, garde ta sympathie
Tu ne sauveras pas comme ça le noyé
Que tu as poussé toi-même au fond du puits
Je ne veux pas de ta pitié, garde tes mots gentils
Tu ne sauveras pas comme ça le noyé
Qui a mis lui-même du plomb au fond de ses Stacy
Alors, on ne sera pas ensemble des petits vieux
Comme on s'était promis
C'est peut-être beaucoup mieux
Que d'escorter notre moignon d'amour
Jusqu'à son agonie
Notre amour fatigué s'est allongé tout seul
Dans le vieux corbillard
Et deux chevaux dociles
L'amènent un peu plus loin mourir
Quel cafard!
Je ne veux pas de ta pitié, garde ta sympathie
Tu ne sauveras pas comme ça le noyé
Que tu as poussé toi-même au fond du puits
Je ne veux pas de ta pitié, garde tes mots gentils
Tu ne sauveras pas comme ça le noyé
Qui a mis lui-même du plomb au fond de ses Stacy