L’ENFANT LUMIÈRE Paroles : Brindille - Musique : Jean-Pierre Stora Le temps, le temps qui passe Me fait parfois offrande D’éblouissants soleils Quelques instants de grâce Accrochant des guirlandes À mes nuits sans sommeil Je vais, je déambule Drapé dans le chagrin Irradié par l’enfance En joyeux funambule Surplombant le chemin De ma désespérance Et s’éloignent les brumes Et s’éloignent les ombres Qui tourmentent mon âme Les bouquets d’amertume Qui fleurissent les tombes Où ruissellent mes larmes Ma fantasmagorie Crépite dans le feu De l’hiver-solitude Mon cœur endolori S’égaye peu à peu Au piano des préludes Mais hélas les chimères Bien vite disparaissent
Où vont-elles se perdre Ces rêves éphémères En vérité me laissent À mes seules ténèbres Je vais, je déambule Drapé dans le chagrin Prisonnier de l’enfance Malheureux funambule Surplombant le chemin De ma désespérance Et reviennent les brumes Et reviennent les ombres Qui tourmentent mon âme Les bouquets d’amertume Qui fanent au pied des tombes Où ruissellent mes larmes Se soulèvent les vents Les nuages de sable Et les pages des livres Je suis toujours vivant Triste et inconsolable D’avoir ma vie à vivre Appels désespérés Inutiles prières Mais qu’il en soit ainsi Je sais, je ne serai Jamais l’Enfant Lumière Même si, même si…